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Source : Por un sahara libre
Voir le panoramaLe Maroc menace la vie des prisonniers de Gdeim Izik
Le 9 mars, 8 prisonniers politiques sahraouis du groupe Gdeim Izik détenus au sein des prisons d’Ait Melloul et de Kenitra, ont entamé une grève de la faim pour exiger le respect de leurs droits fondamentaux.
Le 8 mars, les directeurs respectifs de ces deux prisons ont informé les prisonniers qu’ils avaient reçu une note de service, une note officielle disant que s’ils entamaient une grève de la faim, ils seraient placés à l’isolement.
Dans la prison d’Ait Melloul, Sidahmed Lemjeyid et Mbarek Lefkir ont suspendu leur grève de la faim le 12 mars après les menaces proférées par le directeur de la prison.
Selon les informations des familles, Mohamed Bani et Brahim Ismaili ont été placés à l’isolement le 12 mars sans aucun accès à l’eau potable. Les cellules d’isolement au sein desquelles ils ont été confinés sont connues pour être des “cercueils” et n’ont pas de fenêtres, les prisonniers doivent dormir par terre.
La fille de M. Ismaili a rapporté le fait que le directeur régional des prisons d’Agadir et le directeur de la prison d’Aït Melloul 2 ont dit à M. Ismaili que s’il tombait dans le coma, ils lui donneraient une injection pour se débarrasser définitivement de lui. Ce qui mettrait “fin aux ennuis”.
Le 9 mars dernier, à 8h du matin, Sidi Abdallahi Abbahah, El Bachir Boutanguiza, Mohamed Bourial et Abdallahi Lakfawni ont été conduits dans des cellules d’isolement à Kenitra puisqu’ils ont décidé d’entamer une grève de la faim.
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