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Source : L'Orient le jour
Voir le panoramaLiban : d’ex-détenues évoquent leurs difficultés à se réinsérer dans la société
Quatre anciennes prisonnières ont évoqué, dans le cadre d’une conférence donnée par l’ONG Dar el-Amal, en collaboration avec l’association Diakonia, leur vie, pas toujours facile, une fois la liberté retrouvée.
“Lorsque j’ai présenté et réussi mon baccalauréat en prison, j’étais impatiente de sortir et de poursuivre mes études universitaires”, raconte Hana qui rêvait de devenir architecte. “En prison, j’avais reconnu mon erreur et je me suis repentie, je voulais sortir et changer complètement ma vie”, dit-elle. Une fois libérée, son baccalauréat en main, Hana s’est heurtée à une société refusant de lui pardonner son séjour en prison. Quatre femmes ont pris la parole pour témoigner de leur vie après leur sortie de prison, dans le cadre d’une conférence sur le thème de « La réintégration sociale des prisonnières après leur libération », organisée par l’ONG Dar el-Amal, en collaboration avec l’association Diakonia, à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Beyrouth (CCIB). Une conférence qui visait à solliciter l’aide des entreprises et des hommes d’affaires pour assurer des opportunités d’emplois à ces ex-détenues. Toutes leurs histoires sont malheureuses, mais à chacune de ces femmes son propre malheur. Khadija, la plus âgée des quatre, a elle aussi du mal à trouver un emploi. “Pourtant, en prison, j’ai appris à coudre, à faire de la broderie, à soigner les visages et cheveux des femmes”, explique-t-elle. “Je sais bien qu’il ne me reste plus longtemps à vivre, c’est pourquoi je m’inquiète plutôt du sort de ces jeunes femmes qui ont toute une vie à mener après leur sortie de prison”, dit Khadija.
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