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Méga-prison de Bruxelles : genèse d’un crime
Mobilisation citoyenne contre la méga-prison de Haren (Bruxelles).
Ils sont fonctionnaire, ex-enseignant en prison, économiste, réalisatrice, graphiste, professeures des écoles, nutritioniste, chercheur en sciences sociales, photographe, informaticienne, ingénieur télécom, éducatrice, chef d’entreprise, professeur d’université. Ils invitent à “un monde désirable et solidaire dans nos quotidiens, nos quartiers, avec nos proches, nos amis, nos voisins. La vie est courte, son sens naît des détails, chaque geste compte”. Ils ont produits en commun Mégaprison de Bruxelles : Genèse d’un crime, un rapport implacable contre le projet.
“Une peine d’enfermement est un échec pour une personne, comme pour la société. Il est urgent de se demander ce qui mène à la prison et comment faire pour l’éviter, plutôt que de multiplier les cellules.” - Prévenir, plutôt que guérir, une orientation défendue par le rapport.
Il fait le constat de la privatisation galopante du parc pénitentiaire en Belgique. La Cour des comptes émet depuis longtemps des réserves à cet égard. Elle pointe les failles relatives “aux mesures de lutte contre la surpopulation carcérale”. Notamment l’absence de plus-value de ce choix de gestion privée par rapport à un financement classique. De la conception à la maintenance du projet de la méga-prison de Haren, tout a été confié à l’entreprise australienne Macquarie Corporate Holding PTY Limited. Un géant financier mondial, actif dans de nombreux secteurs, tels que l’industrie minière au conseil et à la banque, les chemins de fer suèdois et le réseau d’électricité en Chine.
Mégaprison de Bruxelles : genèse d’un crime
Présentée comme un projet "d’intérêt public", la construction de la mégaprison satisfait avant tout des intérêts financiers privés