Explorer
Prisons françaises : "il n’y a plus d’alibi"
Le bilan de l’année 2017 du CGLPL est sombre. Il pointe un manque de volonté politique pour changer la donne.
Aggravation de la surpopulation, recours excessif aux moyens de contrainte et aux humiliations, hausse du nombre de mineurs incarcérés : le bilan de l’année 2017 du CGLPL est sombre. Il pointe un manque de volonté politique pour changer la donne.
L’institution française du Contrôle général des lieux de privation de liberté (CGLPL) visite, au cours de l’année 2017, 21 établissements pénitentiaires. La Contrôleure Adeline Hazan déplore, dans son rapport d’activité, une situation toujours critique. Des travaux d’améliorations sont effectués sur certains établissements, des activités sont mises en œuvre, conformément aux recommandations du CGLPL. Ces améliorations, marginales, ne pallient pas la vétusté structurelle des locaux.