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Source : L'Obs

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Terrorisme : le besoin de "rédemption", levier de recrutement en prison

La “vulnérabilité” et “la familiarité avec la violence” des personnes incarcérées font des prisons une véritable “pépinière”, souligne une étude britannique sur la radicalisation.
Le djihad sert de rédemption à certains criminels. Une étude du Centre international d’étude de la radicalisation (ICSR) démontre que les réseaux djihadistes sont composés d’une part disproportionnée d’anciens criminels.

Corollairement, le repris de justice ou celui qui a déjà un pied dans le banditisme est particulièrement enclin à être recruté.

Pourquoi ? Contrairement à ce que l’on pourrait croire, une des principales motivations est la rédemption, l’envie de se refaire aux yeux de Dieu. L’étude explique : “Le récit djihadiste, versé par l’Etat islamique, comble les besoins personnels et les désirs des criminels […]. Ils comprennent comment leur comportement criminel leur avait été nuisible, qu’ils ont dû rompre avec leur passé et compenser leurs ‘péchés’.

Parmi les 79 cas de djihadistes scrutés par l’étude britannique, 57% ont passé du temps en prison avant leur radicalisation. Mais le plus révélateur est qu’au moins 27% d’entre eux se sont radicalisés pendant leur séjour derrière les barreaux.

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Lire le rapport (en anglais).