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Source : Nawaat
Voir le panoramaTunisie : Houssem, le philosophe emprisonné pour un joint raconte la prison
Professeur de philosophie dans un lycée au Centre-Ouest de la Tunisie, Houssem prépare son doctorat en philosophie après avoir réussi son agrégation avec brio en 2014. Durant huit semaines, la loi 52 a éloigné Houssem de ses élèves, de ses recherches et de ses livres. Au cours de l’enquête, les policiers ont confisqué son ordinateur et l’ont endommagé. Une partie de sa thèse y était stockée. Sorti d’une expérience traumatisante, le philosophe dénonce la cruauté de la prison. Récit d’un séjour pénitentiaire ordinaire.
Houssem A, 28 ans, est libre. Après deux mois entre la prison de Sidi Bouzid et la prison de Kasserine, il a été acquitté par la justice, le 14 février 2017, dans une affaire de consommation de cannabis. Une mobilisation a suivi son arrestation. Houssem est un des futurs philosophes et penseurs qui se comptent sur les doigts de la main. “L’emprisonner pour un joint est une aberration que la Tunisie payera cher” ont contesté ses professeurs, ses collègues et ses élèves avant sa libération.
Professeur de philosophie dans un lycée au Centre-Ouest de la Tunisie, Houssem prépare son doctorat en philosophie après avoir réussi son agrégation avec brio en 2014. Durant huit semaines, la loi 52 a éloigné Houssem de ses élèves, de ses recherches et de ses livres. Au cours de l’enquête, les policiers ont confisqué son ordinateur et l’ont endommagé. Une partie de sa thèse y était stockée. Sorti d’une expérience traumatisante, pour le moins qu’on puisse dire, le philosophe dénonce la cruauté de la prison. Récit d’un séjour pénitentiaire ordinaire.
La prison punit le cannabis et sert d’autres drogues
“La prison n’est pas isolée de la société comme ils veulent nous faire croire. Elle est son reflet le plus intime. Elle est sa raison la plus profonde et sa conséquence la plus intrinsèque.”
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