Norvège
Capitale — Oslo
Dernières mises à jour
Nombre de personnes incarcérées
2 921
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Les établissements pénitentiaires comptent 2 921 personnes détenues. Le taux d’occupation s’élève à 78 %. Selon les chiffres de l’administration pénitentiaire, il y aurait 132 femmes, ce qui représente 4,5 % de la population carcérale ; 9 mineurs et 718 ressortissants étrangers.
Nombre de faits violents recensés entre détenus
Non communiqué
Le service pénitentiaire norvégien ne communique pas le nombre de faits violents entre personnes détenues.
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Un détenu de la prison d’Oslo est inculpé pour tentative de meurtre sur un co-détenu. Une enquête est en cours.
La loi prévoit un dispositif d’aménagement de peine
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Près de 100 détenus sont libérés et placés sous surveillance électronique. L’administration pénitentiaire annonce la libération de 200 personnes supplémentaires, afin de ralentir la propagation de la Covid-19 en prison depuis le mois de mars. Cet aménagement concerne “les personnes purgeant une peine allant jusqu’à six mois ou qui sont dans les six derniers mois d’une peine de prison plus longue”.
Les mineurs détenus sont séparés des adultes
dans certains établissements
Les mineurs en attente de jugement ne sont pas séparés des adultes. Les mineurs condamnés doivent être placés en établissement pour mineurs.
La loi sur l’exécution des peines dispose que “le Service pénitentiaire doit toujours envisager le placement des condamnés âgés de moins de 18 ans dans des établissements de sécurité minimale ou des maisons de transition” (section 11).
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La capacité d’accueil de deux établissements pour mineurs est atteinte. Certains mineurs se retrouvent affectés dans des établissements pénitentiaires pour adultes.
La loi prévoit un dispositif d'aménagement de peine pour raisons médicales
Le médecin de l’établissement est tenu d’avertir le juge s’il veut aménager la peine d’un détenu pour raisons médicales.
Son avis est généralement pris en compte.
Le juge peut ne pas suspendre la peine. Il peut reporter son exécution ou mettre en place des mesures non-privatives de liberté. Il peut envisager une libération anticipée.
Ces mesures sont mises en œuvre en cas de maladie grave. Les chefs d’établissements font en sorte d’adapter le régime de détention aux problèmes médicaux éventuels.
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Près de 100 détenus sont libérés et placés sous surveillance électronique. L’administration pénitentiaire annonce la libération de 200 personnes supplémentaires, afin de ralentir la propagation de la Covid-19 en prison depuis le mois de mars. Cet aménagement concerne “les personnes purgeant une peine allant jusqu’à six mois ou qui sont dans les six derniers mois d’une peine de prison plus longue”.
L'administration pénitentiaire propose des activités aux personnes détenues
oui
Le Service pénitentiaire impose aux personnes détenues des activités en journée : travail, formations, programmes ou autres. Les prévenus ne sont pas tenus de prendre part à ces activités (loi sur l’application des peines, section 49).
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L’administration pénitentiaire met en place, au début de l’épidémie, plusieurs mesures pour améliorer la situation des personnes détenues durant l’épidémie de Covid-19. Les prisonniers ont accès à de nouveaux livres et livres audio et à des jeux vidéo. Des exercices de yoga et de méditation sont présentés aux personnes détenues afin de les encourager à pratiquer une activité physique en celulle. Des jeux, par exemple des quizz, sont organisés quotidiennement, avec une récompense pour le gagnant.