Contributeur(s)Pavel Sapelko / Centre des droits humain Viasna / Prison Insider

Le système pénitentiaire

Le parc immobilier est composé de :

  • 3 prisons de haute sécurité
  • 15 établissements pénitentiaires fermés pour les personnes majeures condamnées.
  • 3 établissements pénitentiaires ouverts, l’un d’entre eux pour femmes
  • 6 centres de détention provisoire pour les personnes prévenues. L’un d’entre eux est administré par le Comité de sécurité d’Etat de la République de Biélorussie (KGB)
  • 9 centres de détention pour alcooliques et toxicomanes (LTP pour les sigles en anglais), dont 3 sont destinés aux femmes
  • 1 établissement pour mineurs
  • 2 prisons pour femmes : un établissement à régime ouvert et l’autre fermé
  • 29 établissements pour des détentions de courte durée

Un décret présidentiel annonce, en 2014, la fermeture de deux établissements pénitentaires : le numéro 10 et le numéro 19.

Une centre de détention provisoire, appelée Amérikanka, est situé à Minsk. Ce quartier est sous l’autorité d’une police spéciale, le Comité pour la sécurité de l’Etat (KGB pour le nom en anglais). Les personnes condamnées pour actions contre l’intérêt de l’Etat, trafic de drogue, trafic d’armes et détournement de fonds sont détenues dans le centre KGB. Ce centre met en place une politique plus répressif. Le recours à l’isolement est plus important et le contrôle des personnes détenues est plus soutenu. Il contient plusieurs salles d’interrogatoire et une cellule de punition.

Nombre de places opérationnelles

35 720

i
31/12/2014
/ World Prison Brief

Les établissements pénitentiaires sont contrôlés par le département de l’exécution des peines du ministère des Affaires intérieures.

Le personnel pénitentiaire est composé des agents des services de la sécurité nationale. Ils répondent du Ministère des Affaires intérieures.

Ils doivent obligatoirement subir un examen avant d’être engagés. Celui-ci comprend un diagnostic psychologique auprès des spécialistes de la commission médicale militaire relevant du ministère des Affaires intérieures. Ils sont munis d’une carte d’identité professionnelle. Ils ne sont pas tenus de porter un badge d’identification. Les agents des locaux de détention provisoire et des quartiers d’isolement suivent régulièrement des cours de formation continue.

Les surveillants accusent souvent les détenus à tort pour les punir. Les prisonniers portent plainte et témoignent des violences infligées de la part des surveillants. La plupart de ces plaintes ne parviennent pas aux autorités ou sont classées sans suite. Onze agents sont condamnés pour violences envers les personnes détenues en 2012, 19 en 2013 et 25 en 2014.

Ratio nombre de surveillants/nombre de détenus

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Ratio nombre de personnel socio-éducatif /nombre de détenus

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