Afrique du Sud
Capitale — Pretoria
Population du pays
Taux d'incarcération (pour 100 000 habi…
Nature du régime
Indice de développement humain
i2016/ PNUDMinistère(s) en charge de l'administrat…
Nombre de personnes incarcérées
Taux d'occupation
i2017/ Département des services correctionnelsNombre d'établissements
i2017Un MNP est créé
Femmes incarcérées
i2017/ Département des services correctionnelsPourcentage de personnes en détention p…
i2017/ Département des services correctionnelsLa peine de mort est abolie
OuiLa peine de mort…
Le système pénitentiaire
Le parc immobilier
Le DCS dirige, en 2017, 243 structures pénitentiaires. Parmi elles, 237 sont actives et six sont temporairement fermées pour améliorations, réparations et travaux de rénovation[^source]. Les prisons sont vétustes et en ruines.
Les deux prisons supermax limitent les interactions humaines au strict minimum. La prison C-Max de Pretoria est construite en 1973. Ebongweni, à Kokstad, ouvre officiellement en 2002. La construction est prise en charge par Secelec consortium. Il s’agit de la plus grande prison de très haute sécurité au monde. Elle peut accueillir, officiellement, jusqu’à 1 440 personnes.
Toutes les prisons sont construites sur le même modèle. Les plus grandes sont, dans les centres métropolitains, constituées de plusieurs bâtiments à étages, reliés par un couloir en spirale. Les bâtiments abritent des prévenus ainsi que des prisonniers avec une cote de sécurité moyenne, d’autres avec une cote de sécurité maximale et enfin, des femmes. Certaines prisons sont composées de plusieurs bâtiments de plain-pied.
[^source]:Department of Correctional Services, rapport annuel 2016-2017, p. 24.
Nombre d'établissements en gestion privée
2
Nombre de places opérationnelles
119 134
Les personnels
Le DCS rapporte que 34 370 des employés appartiennent, en mars 2017, au corps des surveillants ou du personnel de sécurité.
Le taux d’absentéisme est élevé: environ 27 % des inconduites d’officiers jugées en audiences disciplinaires sont dues à une ou plusieurs absences non justifiées ou non-autorisées entre le 1er avril 2016 et le 31 mars 2017 (contre 32 % l’année précédente)1.
Le problème vient généralement d’une désillusion: les agents ne sont pas correctement formés. Ils font face à un surpeuplement et à un désespoir constant dans leur environnement de travail. Le manque de personnel affecte également leurs conditions de travail:
“Quand les unités sont, pendant la journée, en sous-effectif, les membres du personnel présents sont tellement sous pression qu’ils ont besoin de prendre quelques jours de congé. Les employés ne peuvent pas assumer toutes leurs responsabilités car les tâches de sécurité leur prennent tout leur temps”2.
Le système de garde dans les prisons est particulièrement inefficace.3
La nuit, un seul agent est responsable de la surveillance d’une section entière. Une section peut accueillir plus de 1 000 prisonniers.
Répondre à une urgence peut prendre jusqu’à une heure.
Department of Correctional Services, rapport annuel 2016-2017, p. 108. ↩
SonkeGender Justice - Dissel, A., “By the Grace of God”, 2016, p. 73. ↩
Ce système de garde tend à mettre en place le “7-Day Establishment”, un programme qui vise à assurer la présence d’un effectif au complet sept jours par semaine plutôt que cinq comme auparavant. Malgré les efforts fournis, les établissements continuent, jusqu’à quatre jours par semaine, à fonctionner en sous-effectif. ↩
Nombre de surveillants
34 370