Vue d'ensemble

Taux d'incarcération (pour 100 000 habitants)

41

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07/2018
/ ICPR

Nombre de personnes incarcérées

51 805

i
2018
/ ICPR

Nombre de sorties

-

Durée moyenne de détention (en mois)

36

i
2014
/ Center for Prisoners’ Rights et Fédération japonaise des barreaux (JFBA)

Taux d'occupation

66,8 %

i
31/12/2014
/ ICPR

La surpopulation se concentre dans certaines catégories d'établissements

oui

dans les établissements pour femmes

Ministère(s) en charge de l'administration pénitentiaire

ministère de la Justice

Budget de l'administration pénitentiaire

231 707 000 000

L’administration délègue à des prestataires privés tout ou partie de la gestion des établissements

oui

Il existe quatre établissements pénitentiaires à Initiative de financement privé (PFI) : Mine, Shimane Asahi, Kitsuregawa et Harima. Ces établissements sont gérés conjointement par le secteur privé et le ministère de la Justice.
Ces établissements sont financés par des capitaux privés. Ils bénéficient du savoir-faire des institutions publiques en matière de construction, de maintenance et de gestion. La gestion de la sécurité et du traitement des détenus est confiée à des acteurs privés. Il est fait état d’un important turn-over des employés dans ces établissements et les contrats sont précaires.

Les prisons japonaises ont un système de sanctions et récompenses, censé encourager les détenus à la réforme personnelle et à la réinsertion.
Un niveau de restriction est assigné à chaque condamné, du niveau 1 (minimum de restrictions, maximum d’avantages) au niveau 4 (maximum de restrictions, minimum d’avantages). Il détermine la manière dont le prisonnier est traité. Un bon comportement, une bonne productivité et une ancienneté importante dans l’établissement permettent de passer à un niveau plus avantageux. Ce niveau détermine un certain nombre de privilèges, notamment le nombre de visites que le détenu peut recevoir.

Le terme générique d’établissement pénitentiaire désigne à la fois les prisons, les établissements pour mineurs et les centres de détention. Les prisons et les établissements pour mineurs accueillent principalement les condamnés. Les centres de détention sont essentiellement dédiés aux prévenus.

En avril 2011, les 188 établissements se répartissaient comme suit :

  • 62 prisons pour adultes
  • 8 prisons de branche
  • 7 prisons pour mineurs
  • 8 centres de détention
  • 103 centres de détention de branche.

Nombre d'établissements

188

i
31/12/2014

Capacité d'accueil des établissements

90 536

i
31/12/2014
/ ICPR

Nombre de postes de surveillants (ETP)

17 481

i
2011
/ ministère de la Justice

L’administration pénitentiaire employait, en 2011, 19 380 personnes, affectées aux différents services.
Les personnels de la prison comprennent les surveillants et les agents d’insertion. Des médecins, pharmaciens, infirmiers et agents administratifs sont également présents.
Les agents pénitentiaires sont classés en sept catégories : surveillants-directeurs, directeurs, directeurs adjoints, capitaines, assistants-capitaines, agents seniors et agents juniors.
Les personnels réclament une augmentation de leurs effectifs pour prendre en charge de nouvelles catégories de prisonniers, comme les toxicomanes et les personnes âgées, qui ont besoin d’une attention spécifique.

Ratio surveillants / détenus

1:3,4

Nombre des personnels socio-éducatifs (ETP)

983

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2011
/ ministère de la Justice