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Amériques : coronavirus, fièvre des prisons / 2021
La pandémie derrière les barreaux — Màj 30.11.2021
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Conditions sanitaires et accès aux soins¶
19 août. L’unique prison du pays serait, selon l’administration, exempte de contaminations depuis le mois de mai. Les protocoles sanitaires (tests, quarantaines, port du masque, etc.) restent appliqués. Une campagne de vaccination avait eu lieu au mois de mars. Une autre serait en préparation.
27 avril. L’établissement Her Majesty’s Prison lance une large opération de test chez ses détenus et son personnel. Environ 50% des détenus sont dépistés.
15 mars. La vaccination débute au sein de l’établissement Her Majesty’s Prison 1735. Cent détenus et 36 membres du personnel reçoivent une première dose.
Mouvements de protestation¶
22 mars. Les agents protestent contre leurs conditions de travail. Ils rapportent devoir travailler parfois plus de 24 heures sans protections adéquates ni assurance contre les risques liés à la Covid-19.
Cas identifiés¶
25 août. Un homme en détention provisoire est testé positif. Il aurait été placé en quarantaine à son arrivée. Les autorités indiquent qu’il ne présenterait pas de danger pour les autres détenus et les membres du personnel en raison de l’absence de contacts.
27 avril. Trente-sept détenus sont testés positifs à la Covid-19 dans l’établissement Her Majesty’s Prison. Parmi eux, 28 se seraient rétablis.
22 mars. Trente-quatre détenus sont testés positifs.
15 mars. Trente-deux personnes détenues dans la prison Her Majesty’s Prison 1735 sont testées positives à la Covid-19. Elles devraient être isolées malgré les travaux inachevés des cellules dédiées.
Conditions sanitaires et accès aux soins¶
12 juillet. La Cour d’appel de La Plata ordonne au gouvernement de Buenos Aires de concevoir, dans les cinq jours, un plan de vaccination pour les personnes détenues de plus de 60 ans et les mineurs, deux catégories présentées comme vulnérables au coronavirus.
13 janvier. Le gouvernement annonce que 12 centres d’isolement sanitaire (centros de aislamiento sanitarios) sont sortis de terre : 10 dans la province de Buenos Aires, un dans la province de Santa Fe et un dans celle de Córdoba. Il prévoit en sus la construction d’un total de 31 centres (786 lits) au sein de différents établissements du pays, afin d’améliorer l’infrastructure sanitaire et l’accès aux soins.
Appels et recommandations¶
1er mai. Suite à des polémiques accusant le gouvernement d’être en faveur de la libération conditionnelle en raison de la Covid-19, le Président rappelle publiquement que le sujet relève de la responsabilité de la Justice.
22 avril. La Commission provinciale pour la mémoire (CPM) appelle les ministères de la Justice et de la Santé à prendre des mesures nécessaires pour protéger la population carcérale. Le coordinateur de l’organisation, Roberto Cipriano, dénonce ”un système de soin défaillant, sans professionnels, sans médicaments ou protocoles”. La Commission s’inquiète de la surpopulation carcérale ainsi que du faible nombre de vaccinations et de tests réalisés dans les établissements pénitentiaires de Buenos Aires.
18 mars. Amnesty International dénonce les abus qu’entraine la pandémie de Covid-19 dans les établissements pénitentiaires. Pour endiguer l’épidémie, les autorités auraient recours à des mesures d’isolement pouvant durer de 23 heures par jour à des semaines ou des mois. Netsanet Belay, directeur de la recherche et du plaidoyer à Amnesty International, déclare : “Dans certaines circonstances, cela pourrait constituer un traitement cruel, inhumain ou dégradant. Des mesures humaines doivent être appliquées pour protéger la population carcérale“.
Cas identifiés¶
10 juin. Les établissements fédéraux enregistrent, en avril et mai, 64 cas positifs et au moins 3 décès. Depuis le début de l’année, 174 cas positifs sont enregistrés. Cette augmentation récente préoccupe. Elle est principalement identifiée dans les prisons pour femmes, notamment à la prison de Ezeiza et de La Pampa.
10 mai. Entre le début de la pandémie et le 30 avril 2021, 619 personnes ont été contaminées par la Covid-19 dans les prisons fédérales. Dix-huit décès sont enregistrés. L’augmentation des contaminations durant le mois d’avril 2021 est source d’inquiétude : 42 cas sont recensés dans les prisons fédérales, 16 sont comptabilisés dans les mairies et commissariats de Buenos Aires qui servent de lieux de détention informels, et 7 dans des centres pour mineurs.
Liens avec l’extérieur¶
17 janvier. Les visites par visioconférence restent suspendues à la prison de Dodds, rapporte le ministre de l’Intérieur. Celui-ci affirme que “tous les services non-essentiels en prison ont été suspendus”, en raison du manque de personnel, et qu’il n’était “pas prêt à sacrifier la sécurité des prisons pour satisfaire un service non essentiel”. Les détenus sont toutefois autorisés à passer des appels à leurs proches.
5 janvier. Les visites par visioconférence sont suspendues à la prison de Island’s Dodds. La décision est prise suite à la contagion et la mise en quarantaine de plusieurs surveillants. La prison manquerait de personnel pour assurer la conduite de ces visites.
Cas identifiés¶
12 août. Les protocoles de santé sont réactivés à la prison HMP Dodds après que dix détenus présentent des symptômes grippaux. Certains détenus sont empêchés de se présenter à leur audience en l’absence de deux tests PCR négatifs. Seuls les premiers tests sont pour l’heure effectués, tous négatifs.
27 avril. L’établissement pénitentiaire de Dodds recense un unique cas positif au sein du personnel. Afin d’éviter toute propagation, les autorités appliquent un protocole strict. Elles rapportent : ”Toutes personnes ayant été en contact avec cet individu ont été testées et sont toutes négatives”.
21 janvier. À la prison de Dodds, le virus continue à se propager : 258 détenus et 99 membres du personnel sont testés positifs.
5 janvier. Les autorités annoncent que 49 membres du personnel et 121 détenus sont testés positifs à la Covid-19 à la prison de Island’s Dodds. L’Organisation panaméricaine de la santé (OSP) cherche à savoir si la nouvelle forme du virus est présente parmi les nouveaux cas identifiés.
Conditions sanitaires et accès aux soins¶
26 avril. Un détenu de la prison de Westgate est placé en cellule d’isolement pendant 28 jours après avoir demandé une alternative au test nasal, qu’il est dans l’incapacité d’effectuer.
Mouvements de protestation¶
4 juin. La ministre de la Sécurité nationale indique qu’un climat de tensions règne dans les prisons. Les causes principales sont les contraintes liées à la pandémie, notamment l’impossibilité de recevoir des visites.
Conditions sanitaires et accès aux soins¶
3 octobre. Le mécanisme national de prévention (MNPCT) publie un bilan de l’état des prisons pendant la pandémie. Il rapporte des cellules insalubres et sans aération, un manque d’eau potable et un accès limité aux sanitaires. Dans l’État du Acre, des femmes détenues présentant des symptômes sont placées dans un quartier dédié encore plus surpeuplés que les autres : 15 personnes se partagent quatre places. Dans l’État du Amapá, les autorités distribuent aux personnes détenues des “kits covid” dont l’efficacité n’est pas prouvée scientifiquement.
28 avril. Le Comité d’avocats de la Défense Publique (Defensoria Pública) dénonce l’État de São Paulo auprès de la Cour interaméricaine de droits humains (CIDH) pour des violations des droits des personnes détenues pendant la pandémie. Ces violations sont constatées lors de 21 visites inopinées réalisées par ce Comité. Les avocats observent notamment des problèmes relatifs à l’accès à l’eau. Environ 85 % des établissements visités restreignent cet accès. L’usage de l’eau est, dans certains cas, limité à un créneau de deux heures par jour. L’administration pénitentiaire de São Paulo affirme que les détenus disposent d’une “quantité suffisante” d’eau.
25 janvier. L’ONG Pastoral Carcerária publie un rapport sur les violations des droits en détention entre mars et octobre 2020. L’organisation affirme avoir reçu 90 plaintes relatives à des violations ou à des allégations de torture. Cela représente une augmentation de 63 % du nombre de plaintes reçues par rapport à la même période en 2019, malgré la difficulté de communication entre les organisations externes et les personnes détenues. Les prisonniers dénoncent notamment le manque de nourriture, de produits d’hygiène, un accès insuffisant aux soins, ainsi que des conditions humiliantes et dégradantes. Plusieurs témoignages font état du manque de mesures d’isolement adéquats : des détenus présentant des symptômes de Covid-19 ou de tuberculose seraient enfermées avec les autres détenus.
Aménagements de peine¶
janvier. Human Rights Watch affirme qu’entre mars et septembre 2020 environ 53 700 détenus ont été assignés à résidence pour réduire la propagation du virus. Cela représente moins de 7 % de la population carcérale du pays.
Mouvements de protestation¶
18 février. Une mutinerie éclate à la prison de Ponta Porã (Mato Grosso do Sul), près de la frontière avec le Paraguay. Les détenus dénoncent, entre autres, la propagation du virus dans cet établissement. L’administration pénitentiaire affirme qu’il s’agiterait d’une action individuelle et non pas d’une révolte collective. Des médias rapportent que l’intervention des autorités aurait durée 10 heures, un membre du personnel aurait été pris en otage et que sept détenus seraient impliqués dans le mouvement.
Liens avec l’extérieur¶
19 février. Dans l’État de São Paulo, quelques établissements pénitentiaires suspendent à nouveau les visites suite à la confirmation de nouveaux clusters.
8 février. Un groupe d’environ 20 femmes protestent devant la prison de Agronômica, à Florianópolis (État de Santa Catarina). Ces femmes réclament, entre autres, de la “nourriture digne” pour leurs proches et la reprise des visites conjugales. L’administration pénitentiaire affirme que cette prison a mis en place des dispositifs permettant la communication virtuelle entre les détenus et leurs proches, comme l’échange de e-mails et les visioconférences, pour compenser la suspension des visites.
6 janvier. Les visites sont à nouveau suspendues, au moins jusqu’au 20 janvier, à la prison de Palmas, dans le Tocantins. La décision est prise après la confirmation d’un nouveau cas de Covid-19 parmi les détenus. La suspension peut être renouvelée après une évaluation des autorités. Celles-ci affirment que les détenus peuvent toujours bénéficier d’appels et de visioconférences. Une avocate critique la décision et dénonce les difficultés de communiquer avec son client, rappelant de l’importance des rencontres en présentiel pour la préparation de la défense. En 2020, les visites dans l’État du Tocantins étaient suspendues entre mars et novembre.
Cas identifiés¶
19 février. Les prisons de l’État de São Paulo sont celles comptant le plus grand nombre d’infections et de décès liés à la Covid-19 dans le système pénitentiaire brésilien. Au total, 12 144 personnes détenues ont été infectées et 37 sont décédées. Les membres du personnel infectés sont au nombre de 2 695 et 42 d’entre eux sont morts.
Dans l’État de Sergipe, le nombre de cas confirmés augmente de 80 % en un mois.
20 janvier. Le nombre de personnes testées positives s’élève à 57 454 (43 799 personnes détenues et 13 655 membres du personnel pénitentiaire). Le nombre de décès augmente de 4,5 % par rapport au mois de décembre. Au total, 229 personnes sont décédées des suites de la Covid-19 (130 détenus et 99 personnels).
Conditions sanitaires et accès aux soins¶
19 septembre. Près de 75,7 % des personnes détenues dans les établissements fédéraux sont désormais vaccinées.
27 avril. Au Québec, une campagne de vaccination débute à la prison de Roberval. Elle concerne entre 150 et 250 personnes, détenus et personnels confondus.
2 avril. Au Québec, aucune vaccination n’aurait pour l’heure été opérée en prison. Certaines voix s’alarment de l’absence de calendrier vaccinal dans les prisons provinciales. Les agents indiquent que 10 % des effectifs ont contracté la maladie.
7 mars. Les familles des détenus de la prison de Drumheller alertent sur la détérioration de la santé mentales des détenus. Ceux-ci sont placés en confinement depuis plus de deux mois. Une tentative de suicide est rapportée. Les détenus sont autorisés à sortir de leur cellule moins d’une heure par jour et ne disposent d’un accès que très limité à la cantine, aux douches et à des produits d’hygiènes.
3 février. Le lien entre des forts taux de contagion et la conception des prisons est analysé dans un rapport. Les établissements de moyenne sécurité (98 % des contagions) et les établissements pour femmes disposant de plusieurs régimes de détention seraient les plus exposés.
6 janvier. La vaccination de 600 prisonniers âgés et/ou vulnérables, détenus dans le système fédéral, est sur le point de commencer. Cette politique est critiquée par le camp conservateur. Le ministre de la Sécurité publique, Bill Blair, estime que certains ”individus détenus dans les établissements fédéraux sont atteints de maladies et sont davantage vulnérables à la Covid-19, et que leur situation ressemble à celles de personnes âgées placées dans des établissements de soins”. Blair en appelle à la responsabilité de tous.
3 janvier. En Saskatchewan, l’absence de promenades et d’activités pèse sur le moral des personnes détenues. Une proche indique que les seules mesures prises pour endiguer l’épidémie est la restriction des mouvements.
Liens avec l’extérieur¶
6 juillet. Les visites reprennent progressivement dans les établissements fédéraux. Le nombre de personnes autorisées ainsi que la durée des visites sont limités. Les créneaux doivent être réservés au moins 48 heures à l’avance.
10 mars. Le Barton Solidarity project rapporte qu’à la prison d’Hamilton Wentworth le contact avec les familles ne s’effectue que par messageries interposées. Pour communiquer, les familles peuvent laisser un message sur le répondeur de l’établissement. Ces messages mettraient jusqu’à trois semaines pour être transmis à la personne détenue. Par ailleurs, les détenus n’auraient pas accès au téléphone pour contacter leur avocat.
Mouvements de protestation¶
6 juillet. Dans l’État du Saskatchewan, l’administration pénitentiaire examine une centaine de plaintes de personnes détenues dans les prisons provinciales. Toutes sont déposées durant la pandémie et traduisent un “sentiment d’abandon”.
La confusion conduit à la contamination de centaines de personnes (agents, détenus et leurs proches), en l’absence de directives et de coordination claires. Des représentants politiques d’opposition pointent la responsabilité des responsables aux commandes.
10 mars. Une membre du Barton Solidarity Projet rapporte que plus d’une cinquantaine de détenus entament une grève de la faim en guise de protestation à la prison d’Hamilton Wentworth. Ils exigent de meilleures conditions de détention. Ils demandent notamment un meilleur accès à des produits d’hygiène de base comme du savon ou des produits d’entretien ainsi que des literies propres. Ils demandent également un accès régulier à la cour de promenade. Les détenus de l’établissement ne seraient pas sortis depuis plus d’un mois. Ils réclament la reprise des visites ainsi qu’un rétablissement de la possibilité d’appeler leurs avocats.
Appels et recommandations¶
8 septembre. La libération de personnes détenues serait liée, en Ontario, à une hausse des incidents liés à la consommations d’opioïdes en Ontario : overdoses, violences auto-infligées…). Une étude souligne que les libérations temporaires ou anticipées aurait entraîné une rupture des traitements de substitution.
15 juillet. La Commission de la santé mentale au Canada (CSMC) recommande de renforcer le soutien aux personnes judiciarisées : “la COVID-19 a fait ressortir la nécessité de combler l’absence de certains services publics et de s’attaquer aux problèmes que rencontrent les personnes présentant des troubles psychiques qui sont incarcérées au Canada et qui ont des addictions”.
29 avril. Un professeur de l’université de Regina appelle à la vaccination de tous les détenus et personnels de la région du Saskatchewan. Il souligne les conditions hygiéniques et sanitaires problématiques qui préexistaient à la pandémie. Il écrit : ”la province doit en faire davantage pour protéger les détenus et les agents. Le plan de vaccination reste indifférent et peu attentif aux populations fragiles”.
28 avril. Le vaccin développé par Johnson & Johnson serait, selon un spécialiste en maladies infectieuses, “parfait” pour les populations dites vulnérables ou marginales. Ses modalités de conservation (pas de températures ultra-basses) et d’administration (vaccin mono-dose) en faciliteraient l’usage.
14 avril. L’ACLU canadienne souligne la vulnérabilité des prisonniers face aux nouveaux variants du virus. L’organisation indique également que le nombre de personnes incarcérées repart à la hausse, après une décrue notable l’année précédente. Cette baisse, plutôt lente mais visible au niveau fédéral s’expliquerait principalement par la réduction des ordres d’incarcération (fermeture des tribunaux) combinée aux fins de peine habituelles. Les prisons provinciales, elles, expérimentent un nouvel afflux de personnes depuis la fin de l’année 2020. Nombre de ces détenus seraient des détenus fédéraux en attente de transfert.
3 février. La Royal Society transmet, dans une notice, ses principales demandes : encourager les mesures de libération, favoriser les tests en détention, avoir un moindre recours à la détention provisoire… Ces recommandations sont déclinées par types d’établissement et types de population.
11 janvier. Des chercheurs et des militants de défense des droits humains demandent que des mesures plus audacieuses soient prises pour protéger les personnes détenues. Certains prisonniers ne disposeraient pas de masque ou de produits d’hygiène en quantité suffisante.
6 janvier. Les agents pénitentiaires demandent à être prioritaires dans l’accès à la vaccination.
Cas identifiés¶
19 juin. Le district de North Bay-Parry Sound enregistre une hausse importante des contaminations. Un tiers des cas dans la région sont recensés à la prison de North Bay.
29 avril. Au Québec, la prison de Donnacona recense 14 cas positifs (7 détenus, 7 membres du personnel). Les cas contacts sont retracés et des tests sont effectués. Des vaccins auraient été distribués.
22 avril. Au Saskatchewan, la prison de Regina compte 136 cas, détenus et personnels confondus. La population carcérale est, dans cette province, composée à 80 % de personnes issues des communautés autochtones.
2 avril. Au Québec, la totalité des détenus de la prison de New carlisle aurait contracté la Covid-19.
12 mars. La direction de la prison de Drumheller fait état de 70 détenus positifs ainsi que 21 membres du personnel. La Croix-Rouge est appelée en soutien afin de gérer l’épidémie au sein de l’établissement.
10 mars. Un total de 72 personnes, dont 51 détenus, seraient positives à la Covid-19 dans l’établissement d’Hamilton Wentworth.
3 février. Les prisons provinciales et d’État enregistrent, à la fin du mois de janvier, 5 000 cas. Parmi eux, plus d’un millier sont des agents.
28 janvier. Au Québec, quatorze agents et quatre personnes détenues sont testés positifs à la prison de Bordeaux. Un test est conduit sur l’ensemble de la détention. L’une des ailes de l’établissement est placée en quarantaine durant 14 jours.
11 janvier. Des chercheurs s’alarment du nombre de cas positifs détectés au cours des dernières semaines. Plus de 1 962 cas sont identifiés depuis le début du mois de décembre 2020. Ces nombres surpasseraient ceux enregistrés lors des neuf premiers mois de la pandémie.
3 janvier. En Saskatchewan, la prison Prince Albert compte 109 cas. Il s’agit de l’établissement qui dénombre le plus de cas au sein du pays.
Conditions sanitaires et accès aux soins¶
22 octobre. Les autorités pénitentiaires de la région de Los Ríos procèdent au dépistage de 1 485 personnes détenues.
23 juin. La prison de Valparaiso met fin à une quarantaine de deux semaines. Celle-ci avait conduit à l’isolement de 119 détenus à l’isolement. Quatre détenus encore positifs sont maintenus à l’isolement. Les visites ont pu reprendre.
31 mai. La première dose du vaccin est distribuée à 42 694 personnes (27 538 personnes détenues, 15 156 membres du personnel). Le nombre de personnes ayant reçu la deuxième dose s’élève à 32 268.
28 mai. La crise sanitaire exacerbe la précarité menstruelle des femmes détenues. L’accès à l’eau et aux protections hygiéniques se font plus difficile. L’organisation Aids Healthcare Foundation s’apprête à distribuer 6 000 paquets de serviettes hygiéniques dans le pays. Les femmes détenues sont bénéficiaires de cette initiative.
10 mai. Les autorités pénitentiaires mettent un terme au placement à l’isolement de 115 détenus de l’établissement de Temuco pour des raisons sanitaires. Ces derniers peuvent désormais reprendre partiellement leurs activités en détention.
27 avril. Un grand nombre de tests PCR (2613) sont réalisés sur les détenus des prisons de la région d’Araucanie.
20 avril. Les autorités chiliennes procèdent, depuis le début de la pandémie, à la vaccination de 31 847 personnes, dont 18 747 sont des détenus et 13 100 appartiennent au personnel pénitentiaire. Une deuxième dose est injectée à 14 793 personnes pour le moment.
19 avril. L’établissement de La Serena compte 717 détenus ayant reçu leur première dose de vaccin. La deuxième dose est administrée à 199 détenus.
Liens avec l’extérieur¶
17 août. Les visites conjugales reprennent, à la prison de Valparaiso, après un an de suspension. Celles-ci sont conditionnées à la vaccination de la personne détenue et du visiteur. Tout nouveau foyer épidémique entrainerait la suspension des visites.
7 mai. L’établissement pénitentiaire de Limache dans la région de Valparaíso est placé en quarantaine suite à une flambée épidémique.
30 mars. Les proches des détenus de la prison d’Acha manifestent . Ils veulent connaitre l’état de santé des détenus isolés ou atteints par la Covid-19.
21 mars. La ville de Valvidia est placée en quarantaine. Les détenus ne peuvent donc plus recevoir de visites.
Appels et recommandations¶
8 septembre. Une association d’anciens généraux et colonels dépose une plainte contre l’État pour négligence envers les personnes détenues durant la pandémie. Un avocat de l’association dénonce la “déshumanisation“ perpétrée par le ministère de la Justice à l’égard de la population carcérale.
6 septembre. Un groupe de militaires dépose une plainte contre le ministre de la Justice, Hernán Larraín. L’avocat du groupe explique que la “négligence“ du ministère de la Justice aurait entraîné la mort de cinq personnes détenues dans les établissements de Colina et Punta Peuco.
Cas identifiés¶
19 novembre. Les autorités pénitentiaires déclarent une flambée épidémique à la prison de Valdivia. Les cas positifs chez les personnes détenues s’élèvent à 327. Un seul cas est décompté parmi le personnel pénitentiaire.
22 octobre. L’établissement pénitentiaire de Valdivia annonce une nouvelle vague de contaminations. Cinq personnes détenues sont testées positives. Le nombre de cas contacts reste pour le moment inconnu. La région de Los Ríos dénombre un total de 131 personnes détenues positives.
9 septembre. Un établissement pénitentiaire de Santiago recense 80 détenus positifs à la Covid-19. Les autorités annoncent également le décès de deux personnes détenues.
8 septembre. L’établissement pénitentiaire de Punta Peuco annonce le décès de deux personnes détenues suite à une flambée épidémique.
6 août. La prison de Antofagasta compte 114 détenus positifs. L’administration pénitentiaire indique qu’ils “ont été immédiatement isolés, conformément au protocole sanitaire établi”.
24 août. La prison de Punta Peuco compte 27 détenus positifs. Les transferts, visites et consultations médicales sont suspendus. Des sources officielles indiquent que tous les détenus de la prison sont vaccinés contre le coronavirus et la grippe. L’établissement est dédié aux prisonniers militaires accusés d’avoir commis des crimes contre l’humanité pendant la dictature de Pinochet.
5 juillet. Une quarantaine de détenus de la prison d’Alto Bonito à Puerto Montt dans la région de Los Lagos sont testés positifs à la Covid-19. Les visites sont pointées du doigt. Les prisonniers testés positifs sont isolés.
15 juin. Les autorités sanitaires indiquent que 83 détenus et sept membres du personnel pénitentiaire sont positifs à la Covid-19 dans la prison de San Carlos dans la région de Ñuble. La situation serait “sous contrôle” et la quasi-totalité de la population carcérale serait déjà vaccinée.
8 juin. La prison de Valparaiso est en confinement total suite à une vague de contagions. Environ 119 cas de Covis-19 ont été détectés. Selon les autorités, les détenus positifs sont isolés des autres. Des test PCR sont en cours sur le reste des détenus et le personnel pénitentiaire.
31 mai. L’administration pénitentiaire recense 8 490 cas de Covid-19 dans les prisons locales. Les détenus représentent 5 663 cas, tandis que le personnel en compte 2 827. La maladie fait un total de 32 morts, personnes détenues et membres du personnel confondus.
19 mai. Une personne détenue décède d’une forme grave de pneumonie développée par la Covid-19 dans un établissement pénitentiaire de Santiago.
17 mai. Les autorités chiliennes totalisent un nombre de 8 227 cas positifs dans les prisons du pays : 5 459 détenus et 2 768 membres du personnel. Trente décès sont rapportés (25 détenus, 5 membres du personnel).
4 mai. Les autorités enregistrent 7 962 cas positifs au sein des établissements pénitentiaires du pays. Les détenus infectés sont au nombre de 5250, les membres du personnel, 2 712.
3 mai. Une personne âgée de 83 ans, détenu à la prison de Santiago, décède des suites de la Covid-19.
27 avril. La région d’Araucanie dénombre 394 cas positifs, dont 85 au sein de l’établissement pénitentiaire de Temuco.
20 avril. Les autorités chiliennes recensent 7 344 cas dans l’ensemble des prisons du pays. Les détenus infectés sont au nombre de 4 729 tandis que le personnel pénitentiaire connait 2 615 contaminations. Vingt-sept décès sont rapportés (22 prisonniers, 5 agents).
19 avril. À la prison de Villarica, 114 nouvelles infections sont enregistrées. Les autorités recensent 111 cas chez les détenus et trois parmi les membres du personnel. Dans la prison de La Serena, 15 détenus sont testés positifs.
12 avril. Dix agents pénitentiaires et 89 détenus sont testés positifs à la Covid-19 dans la prison de Talca.
31 mars. La prison de Rancagua à Santiago recense 93 cas positifs sur plus de 300 tests effectués. Aucun cas n’est relevé parmi le personnel.
30 mars. Au moins 371 détenus sont testés positifs dans la prison d’Acha. L’établissement rapporte également un décès.
28 janvier. Les autorités pénitentiaires (Gendarmería de Chile) rapportent régulièrement les données relatives aux cas de Covid-19 dans les prisons du pays. Au total, 2 611 personnes détenues et 1 971 membres du personnel sont testés positifs. Vingt-un décès sont rapportés (18 détenus et 3 membres du personnel)
Conditions sanitaires et accès aux soins¶
27 juillet. La campagne de vaccination débute à la prison de San Sebastián de Ternera. Elle s’accompagne d’un “plan pilote” afin de permettre la reprise des visites. Cinq cas sont recensés sur les 1 850 que compte l’établissement. L’administration pénitentiaire indique que la vaccination sera ensuite conduite au sein de la prison des femmes.
3 juillet. L’administration pénitentiaire (Inpec) annonce que la vaccination des détenus des prisons de Bogota se tiendra du 6 au 13 juillet. Elle est menée par le secrétariat à la santé de la ville. Le directeur de l’Inpec indique : “La semaine prochaine, nous allons commencer le processus de vaccination de masse dans les prisons nationales de la capitale et enfin au siège administratif de l’Inpec. Tout cela, en pensant à nos fonctionnaires, à leur santé, et logiquement aux personnes qui sont maintenant sous notre responsabilité”.
3 juillet. L’administration pénitentiaire (Inpec) indique que 15 865 détenus et 1 986 agents sont vaccinés. Jusqu’à présent, les prisons de Leticia, San Andrés, Barranquilla et La Guajira sont les premières du système pénitentiaire national dont toute la population est vaccinée.
27 juin. La quatrième phase du plan national de vaccination débute à Baranquilla. Cette étape inclut les personnes privées de liberté ainsi que le personnel pénitentiaire. Dans la prison de Modelo, 997 détenus sont vaccinés. La prison d’El Bosque et la prison pour femmes d’El Buen Pastor sont concernées.
26 juin. Environ 600 personnes sont transférées, à partir du 28 juin, des postes de police et des Unités de Réaction immédiate (URI) de Cali vers les prisons de Jamundi, Palmira et Cali. Ces transferts visent à réduire la surpopulation des postes de police et des URI, qui affichent un taux d’occupation de 150%.
22 juin. Les transferts sont suspendus à la prison de Sincelejo. Il en résulte une surpopulation accrue au centre de rétention transitoire local : “En raison du fait que la prison ne dispose pas de conditions d’isolement adéquates pour les personnes arrivant en détention, il a été décidé qu’elles devaient rester dans ces centres de transit et ne pas être infectées par le virus”.
19 mars. La deuxième phase de la campagne de vaccination débute à Bogota. Les personnes détenues de plus de 80 ans vaccinées sont au nombre de 437. Au total, ce sont 643 détenus qui doivent être vaccinés.
24 janvier. Les autorités pénitentiaires rapportent que le taux d’occupation est passé de 154,9 % à 120,2 % au cours des derniers mois.
Système judiciaire¶
19 octobre. Cinq agents sont accusés de torture aggravée. Les faits remontent à la nuit du 21 mars 2020 à la prison de La Modelo de Bogota. Une manifestation de prisonniers contre les mesures sanitaires avait été matée dans la violence et fait 24 morts et plus de 100 blessés. Trois agents ont déjà été arrêtés.
12 janvier. Le ministre de la Justice annonce que 576 personnes prévenues placées dans des locaux de police de Bogotá seront transférées vers des établissements pénitentiaires. L’objectif du ministère est de réduire d’environ 21% la surpopulation des locaux de police de la capitale. Les autorités affirment que les transferts se dérouleront en respectant les protocoles sanitaires et que les détenus seront placés en quarantaine pendant 14 jours à leur arrivée.
Aménagements de peine¶
3 octobre. Le ministre de la Justice indique : “Il y a dix-huit mois, nous avions un taux de surpopulation de 54,5%, aujourd’hui nous pouvons dire que le taux de surpopulation est de 17,1% en moyenne dans les 132 prisons nationales”.
Liens avec l’extérieur¶
24 juin. Les détenus de la cour n°1 de la prison Modelo de Barranquilla reçoivent la visite de leurs familles pour la première fois depuis 15 mois.
La prison Rodrigo de Bastidas à Santa Marta autorise à nouveau les visites, de manière partielle. Celles-ci étaient suspendues depuis mars 2020.
11 avril. L’Instituto National Penitenciaro y Carcelario (INPEC) annonce la suspension des visites dans 17 établissements pénitentiaires d’Antioquia.
13 mars. Les visites conjugales et familiales sont de nouveau autorisées dans les prisons, dans le respect de strictes conditions sanitaires.
9 janvier. L’administration pénitentiaire suspend les visites et les permissions de sortir de 72 heures jusqu’au 21 janvier, en raison de l’augmentation des cas positifs dans les prisons du pays.
Mouvements de protestation¶
22 juin. Les visites à la prison de La Vega (Sincelejo) sont suspendues suite à la détection de cas de Covid-19 dans le quartier des femmes. Les détenues avaient entamé, au mois de mai, une grève de la faim pour protester contre la suspension des visites.
1er mars. Onze femmes obtiennent réparation, suite à une décision du Conseil d’Etat, pour les conditions de détention ”épouvantables” auxquelles elles sont soumises.
Appels et recommandations¶
29 août. Le contrôleur général de la république indique que “la pandémie a révélé plusieurs des défauts structurels du système pénitentiaire et carcéral et, en général, du système judiciaire. Il n’a pas encore été possible de consolider une politique pénale cohérente et efficace pour réduire l’incarcération et garantir la progressivité pénale du système”. Cette constatation est adressée à la Cour constitutionnelle.
29 août. Les responsables n’auraient pas utilisé correctement l’argent du Fonds d’atténuation des urgences (Fome) destiné à une gestion de la pandémie. Le Contrôleur général de la République révèle que “L’Uspec a engagé 54,8 % des sommes allouées au secteur de la justice pour l’achat de munitions et d’éléments de protection balistique pour 12 903 millions “. Les autorités justifient cette dépense par l’émeute survenue, en mars 2020, dans la prison de La Modelo. L’incident s’était soldé par la mort de 23 détenus. Ces dépenses sont validées par le ministère des Finances.
17 mai. La Cour Constitutionnelle rend une décision dans laquelle elle ordonne au ministère de la Justice et aux autorités pénitentiaires de permettre aux personnes détenues d’avoir accès à des moyens de communication virtuels. Les autorités doivent désormais permettre aux personnes détenues une visite virtuelle par mois, pour garantir le droit de visite et le droit à l’unité familiale.
11 avril. Le représentant de la municipalité de Medellín, William Vivas, appelle les autorités à accélérer la campagne de vaccination en prison. Il alerte sur les niveaux de surpopulation carcérale constatés, notamment dans l’établissement El Pedregal où sont recensés 89 cas parmi les détenus.
17 mars. Les associations de l’université des Andes à Bogota, Grupo de Prisiones et Centro de Estudios sobre Seguridad y Drogas, élaborent des recommandations pour permettre une sortie de crise. Elles soulignent que la condition des détenus pendant la pandémie devrait être vue comme un problème de santé publique, sans renoncer à la sécurité publique. En effet, ”la pandémie a eu un plus grand impact sur la population privée de liberté que sur la population libre. (…) Le taux de contamination est significativement plus haut chez la première”.
Cas identifiés¶
24 août. Deux détenus de la prison de Pereira (Risaralda) meurent des suites du coronavirus. Les deux personnes décédées avaient refusé la vaccination. La majorité des 700 détenus est vaccinée. L’établissement dénombre 18 cas.
21 juin. La prison de Modelo de Bucaramanga compte 10 membres du personnel et 32 détenus positifs. Trois quartiers sont placés en quarantaine. L’établissement avait enregistré le décès d’une personne des suites de la Covid-19 la semaine précédente.
19 mai. La prison de Valledupar met en place de nouvelles mesures sanitaires après une vague de contagion. Cent-vingt cas positifs sont recensés parmi les détenus et le personnel pénitentiaire. La majorité des symptômes sont légers. Une personne est hospitalisée.
8 mai. La prison pour femmes de Carthagène compte huit cas positifs (quatre détenues, quatre membres du personnels) sur les 168 détenues de l’établissement.
11 avril. Quatre-vingts cas positifs de coronavirus sont recensés à la prison El Pedegral (Medellín).
9 avril. Plus de 70 détenus sont testés positifs à la prison El Pedregal (Medellín). L’Instituto National Penitenciaro y Carcelario (INPEC) pointe à l’arrivée de 80 détenus suite à un transfert, une semaine avant le décompte.
19 mars. Quatre-vingt-deux cas positifs sont rapportés dans les établissements pénitentiaires de Bogota.
2 février. Au moins 73 personnes, parmi des détenus et des membres du personnel, de la prison de San Gil (Santander) sont testées positives. Le nouveau cluster est identifié après le transfert de 15 personnes détenues de locaux de police vers cet établissement pénitentiaire. Celui-ci, actuellement en quarantaine (lockdown), compte environ 360 détenus.
26 janvier. L’administration pénitentiaire rapporte un total de 21 448 personnes détenues positives à la Covid-19, depuis le début de la pandémie.
Environ 74 % des personnes détenues à la prison de Pácora sont positives à la Covid-19. Les autorités affirment que les personnes infectées sont isolées et que la plupart est asymptomatique. Le chef de l’établissement affirme encourager les détenus à porter le masque et à se laver les mains régulièrement.
2 janvier. La contagion augmente à la prison Modelo de Cúcuta. L’administration pénitentiaire affirme qu’environ 50 détenus sont testés positifs. Un membre du personnel décède des suites de la Covid-19 et six sont infectés. Les familles de détenus affirment ne pas avoir de nouvelles sur l’état de santé de leurs proches.
Cas identifiés¶
11 février. Le nombre de personnes détenues positives à la Covid-19, depuis le début de la pandémie, est désormais de 2 695. Quinze détenus sont décédés.
Cas identifiés¶
21 janvier. La plus grande prison pour femmes du pays, celle de Guatao, est en lockdown en raison de l’augmentation de cas de Covid-19 dans le système pénitentiaire. Il s’agit de la deuxième prison du pays à mettre en place une telle mesure depuis le début de la pandémie.
Conditions sanitaires et accès aux soins¶
23 septembre. Des observateurs qualifient la situation des prisonniers de l’établissement de Rikers de “crise humanitaire absolue” et de “symbole de brutalité et d’inhumanité”. Plusieurs chercheurs indiquent que l’incarcération de masse telle que pratiquée aux États-Unis est “fondamentalement incompatible avec la santé publique et la biosécurité” et participe à la propagation des maladies infectieuses.
16 septembre. La gestion de la pandémie en prison est qualifiée de “honteuse” par le Prison Policy Initiative. Les réponses des États sont notées en fonction des critères suivants : politique d’aménagements des peines, réduction des taux de mortalité et de contamination, politique de vaccination et mise en place de mesures liées à la santé. L’Iowa ainsi que 36 autres États reçoivent la note de F, soit la plus basse. Seuls le New Jersey et la Californie reçoivent une note supérieure. Certains États se distinguent pour la libération de nombreux prisonniers (New Jersey, Connecticut, Illinois) ou par la vaccination massive en détention (Dakota, Oregon, New Jersey). L’agrégation de ces différents critères aboutit à une note globale. L’organisation indique toutefois : ”Même le New Jersey et la Californie qui obtiennent de meilleures notes n’ont pas suffisamment fait d’efforts pour endiguer la Covid-19. Dans le New Jersey, le taux de contamination en prison (42 %) était de 3,8 fois supérieur à celui constaté à l’extérieur.”
6 juin. En Arizona, 71 % des détenus des prisons d’État sont vaccinés, soit 26 000 personnes.
1er juin. Le taux de personnes vaccinées est parfois plus important en prison qu’à l’extérieur. C’est notamment le cas en Californie et dans le Dakota du Nord. Des personnes détenues ont parfois été mises à contribution pour encourager à la vaccination et discuter de l’intérêt du vaccin.
27 mai. En Arizona, un programme de reprise des activités est mis en œuvre.
19 mai. À Hawai, 20 personnels en formation sur les 40 que compte la promotion sont testés positifs à la Covid-19. La plupart (36 agents) refuse de se faire vacciner et est placée en quarantaine. Les quatre restants reprennent la formation.
18 mai. Moins de 55% des personnes détenues ont pu accéder à la vaccination. Parmi les États ayant permis la vaccination de moins de 20 % de leur population carcérale : la Caroline du Sud, l’Utah et l’Alabama.
11 mai. En Californie, les personnels seraient réticents à se faire vacciner. Les données collectées dans 30 des 35 prisons gérées par le California Department of Corrections and Rehabilitation (CDCR) indiquent que moins de la moitié acceptent de se faire vacciner. Cela représente 37 000 personnes.
29 avril. En Pennsylvanie, 150 détenus de la prison de Dauphin County reçoivent une première dose de vaccin. La seconde est prévue en mai.
27 avril. Un rapport de l’université de Los Angeles révèle que le taux de mortalité, dans les prisons de Floride, a augmenté durant la pandémie, et pas seulement des suites de la Covid-19. Malgré la baisse notable de la population carcérale, le nombre de morts a, lui, augmenté.
Dans l’Iowa, des infirmières auraient administré six fois la dose prévue du vaccin Pfizer à 77 détenus de la prison de Ford Madison. Les deux infirmières en cause sont mises à pied. Une mère de détenu témoigne : ”ils ont l’impression d’être des rats de laboratoire”.
24 avril. Dans l’Illinois, 69% des 28 000 détenus sont d’ores et déjà vaccinés. Seuls 27 % des agents auraient accepté de recevoir le vaccin. Ce chiffre pourrait être sous-estimé car certains procèderaient à l’injection dans leur ville de résidence.
1er avril. Trente-six États procèdent actuellement à la vaccination des détenus et personnels, et onze la réservent aux personnels. La Floride fait partie des quatre États dans lesquels aucun plan de vaccination à destination des détenus ou des personnels n’est prévu. Le président de l’organisation Florida Rights Restoration Coalition estime que ”nous pourrions transformer nos prisons en cimetières.” La Floride enregistre, en 2020, le décès de 213 personnes détenues.
3 mars. Plus de 200 personnes détenues à la prison de Danbury dans le Connecticut ont refusé de se faire vacciner contre la Covid-19. Ils présenteraient une forme d’inquiétude à l’égard du vaccin. Les personnes détenues refusant la vaccination, sans justificatif médical, ne seront plus éligibles au confinement à domicile. Ce dispositif peut être accordé aux prisonniers à la santé fragile, pouvant développer des complications graves en cas d’infection et présentant un ”faible risque sécuritaire”.
1er mars. La Kaiser Family Foundation met en évidence une répartition inégale de la vaccination dans les prisons entre les États au cours du mois de février. Une quinzaine d’États (dont la Californie en tête de course, la Virginie et le Massachusetts) distribuent des vaccins aux personnes détenues. D’autres, dont l’État du Colorado, ne priorisent pas la vaccination des personnes détenues mais plutôt celle du personnel pénitentiaire.
23 février. Dans l’État du Connecticut, 10 % de la population carcérale et 40 % du personnel a été vacciné en l’espace de trois semaines.
22 février. En Californie, près de 37 500 personnes détenues et 25 000 membres du personnel sont vaccinés. Plus de 13 000 détenus et 6 000 agents pénitentiaires le sont en Virginie.
17 février. Les prisons du Delaware installent des purificateurs d’air. Ces dispositifs visent à lutter contre la propagation du virus dans les espaces intérieurs climatisés.
16 février. En Caroline du Nord, plus de six mille premières doses de vaccin sont distribuées à destination des personnes détenues et du personnel pénitentiaire depuis le 20 janvier. Les professionnels de santé et agents des prisons les plus sévèrement touchées par l’épidémie auraient d’ores et déjà été vaccinés. Sur l’ensemble des doses distribuées, deux cents ont été inutilisables ou inutilisées.
14 février. Des familles de plusieurs personnes détenues à Halawa (Hawaii) décédées des suites de la Covid-19 dénoncent des conditions sanitaires en prison ”les condamnant à mort”. Elles soulèvent le manque d’investissement de l’administration pénitentiaire pour protéger les prisonniers.
8 février. En Louisiane, 390 des 400 détenus ciblés par la campagne de vaccination en raison de leurs vulnérabilités reçoivent leur première injection. L’administration pénitentiaire encourage toute personne détenue à se faire vacciner par le versement de 5$ sur son compte nominatif.
20 janvier. Une dizaine de détenus testés positifs dans la prison de Santiam (Oregon) ne sont pas immédiatement placés en quarantaine à l’issu de leurs résultats du dépistage. Ils sont renvoyés dans les dortoirs communs avec leurs co-détenus non infectés. Leur placement à l’isolement n’est prévu que le lendemain. Des prisonniers dénoncent l’indifférence de l’administration pénitentiaire face à leurs contestations.
14 janvier.. En Californie, les vaccinations débutent dans des établissements de santé qui accueillent des personnes détenues (Chowchilla, la Health Care Facility à Stockton et la Medical Facility à Vacaville). Les établissements pénitentiaires les plus durement touchés ne sont pas encore concernés : San Quentin (2 600 cas, 28 morts), Avenal State Prison (3 500 cas) et California Institution for Men. Ce choix fait l’objet de critiques.
2 janvier. Dans le Colorado, la vaccination des prisonniers crée polémique. Les responsables politiques s’écharpent sur l’opportunité de les prioriser dans les campagnes de vaccination. Pour le Washington Post, cet épisode illustre la façon dont une gestion efficace de l’épidémie se heurte à d’autres valeurs, dans une “nation qui incarcère plus que toutes les autres”. Selon l’organisation Prison Policy Initiative, une douzaine d’États estimerait que le statut pénal ne rend pas une personne prioritaire de facto et conditionnerait la vaccination à la condition de santé. Les États du New Jersey et de Washington commencent la vaccination des prisonniers. D’autres l’envisagent et placent, dans l’ordre de priorité, les personnes détenues après les personnels de santé et les résidents des centres de soins. C’est le cas dans les États suivants : Connecticut, Delaware, Maryland, Massachusetts, Nebraska, Nouveau Mexique et Pennsylvanie.
1er janvier. Les établissements pénitentiaires confrontés à des niveaux épidémiques devenus “incontrôlables” sont fermés du jour au lendemain et les prisonniers transférés. Ce mouvement est observé dans les prisons locales (local jails) et les prisons d’État du Missouri, de Pennsylvanie et de Californie. Les autorités estiment que, en l’absence de nombreux personnels portés malades, la seule manière de garantir la sécurité publique est d’opérer ces fermetures en urgence. Des observateurs s’inquiètent de la concentration de prisonniers dans d’autres établissements une fois les transferts effectués.
Système judiciaire¶
7 juin. Le nombre de personnes détenues dans les maisons d’arrêt était, au milieu de l’année dernière à son niveau le plus bas depuis 20 ans. Cette tendance n’est pas durable et les prisons se remplissent à nouveau, sous l’effet de la reprise d’activité judiciaire et du moindre recours aux aménagements de peine.
25 février. L’État de Caroline du Nord devra procéder à la libération de 3 500 personnes au cours des six prochains mois. Cet accord a été obtenu à l’issu d’un procès dénonçant des conditions de détention qui favoriseraient la propagation de la pandémie. Cette décision est l’une des plus importantes qu’ait connu le pays pour ces motifs.
17 février. Dans l’État du Massachusetts, la Cour supérieure de Suffolk estime que les restrictions prolongées liées à la Covid-19 ne violent pas les droits constitutionnels des personnes détenues et ne leur donne donc pas droit à des libérations anticipées. En décembre, des avocats demandaient une réduction urgente de la population carcérale, affirmant que les détenus ne pouvaient pas satisfaire leurs besoins les plus élémentaires.
8 février. Des prisonniers ayant bénéficié d’une libération anticipée ”devront être rappelés” à retourner en prison au terme de la crise sanitaire. Cet avis, publié par le Bureau des conseillers juridiques (Office of legal counsel) du ministère de la Justice, concerne les prisonniers qui n’avaient pas encore atteint un seuil de six mois ou de 10 % du temps de leur peine lors de leur libération. Plus de 20 000 personnes détenues avaient bénéficié d’une libération anticipée au cours des onze derniers mois.
Aménagements de peine¶
20 juillet. L’administration Biden envisage de rappeler, à l’issue de l’état d’urgence, les détenus qui purgent leur peine à domicile dans le cadre d’un aménagement de peine. Peu d’alternatives permettraient que ces personnes finissent de purger leur peine à l’extérieur. Le Congrès pourrait statuer sur une extension du dispositif en élargissant les pouvoirs du ministère de la Justice, ou bien le président Biden pourrait recourir à des grâces et des commutations.
29 juin. Certaines décisions d’aménagements de peine sont repoussées de plus d’un an. En cause : l’impossibilité pour certains détenus de suivre des programmes spécifiques, ceux-ci ayant été suspendus par la pandémie. Dans l’État du Michigan, la libération de 232 personnes est repoussée pour ce motif. Dans le Tennessee, un millier de personnes bénéficient d’une libération conditionnelle mais ne peuvent remplir les obligations prévues en raison de la pandémie. Au Texas, ce sont 42 personnes sur le point d’être libérées en conditionnelle qui décèdent avant de sortir de prison.
5 mai. Les 24 000 détenus fédéraux autorisés à purger la fin de leur peine à domicile en raison des aménagements prononcées lors de l’épidémie pourraient être forcés à retourner en prison. Le Département de la Justice, à l’origine du document, indique que les dispositions prévues lors du Coronavirus relief act n’étaient pas supposées se poursuivre après la pandémie. Le chef du Bureau of Prisons se défend de toute critique : ”Si ces personnes ont mené une vie correcte à l’extérieur, nous ferons preuve de bon sens et de sagacité et travaillerons, en accord avec la loi, pour s’assurer de leur trouver une place satisfaisante.”
5 février. Un sondage indique que la libération anticipée de prisonniers ne fait pas l’objet d’un clivage si marqué au sein de la population du pays. Deux tiers des votants pensent qu’un moindre recours à l’emprisonnement doit être encouragé. Les sympathisants du parti Républicain, bien que moins favorables aux mesures de libération, encouragent les libérations pour certaines catégories de prisonniers.
Liens avec l’extérieur¶
3 juillet. L’État du Nouveau Mexique s’apprête, après un an de suspension, à autoriser à nouveau les visites au parloir. Un test négatif, le port d’un masque et la vaccination du visiteur et de la personne détenue sont requis. Les visites se déroulent avec un dispositif de séparation. Des visites par visioconférence restent possibles et gratuites.
27 mai. En Arizona, les visites au sein des établissements doivent reprendre pour les détenus vaccinés. Les visiteurs ne sont pas tenus de l’être. Ils seront soumis à un relevé de température et devront répondre à un questionnaire médical.
5 mars. Les conditions de visites varient d’un État à l’autre. Le Marshall Project résume la situation, régulièrement mise à jour.
Appels et recommandations¶
18 février. La NAACP (The National Association for the Advancement of Coloured People) dépose une plainte contre l’État du Missouri où aucun prisonnier n’a encore été vacciné. L’organisation, qui milite pour l’égalité des droits des personnes Afro-américaines, invoque une violation des droits civils des personnes détenues. Près d’un tiers d’entre elles pourrait d’ores et déjà bénéficier d’une vaccination en raison de leur âge ou de leur état de santé.
14 janvier. Un militant en faveur d’une réforme carcérale aux États-Unis et en Grande-Bretagne estime que ”quelles que soient les orientations politiques, la science est là. Si vous ne vaccinez pas en prison, vous ne stopperez jamais les vagues épidémiques à l’extérieur.”
6 janvier. L’association ACLU (American Civil Liberties Union) critique l’administration pénitentiaire pour sa passivité face à l’épidémie de coronavirus observée à la prison de Waseca (Minnesota). L’avocate de l’ACLU accuse l’administration pénitentiaire d’ignorer les alertes en envoyant toujours plus de personnes en prison. Un transfert de prisonniers depuis un établissement particulièrement touché en Oklahoma aurait été opéré. L’administration dément ces accusations. Elle indique que des mesures “adéquates et responsables” ont été prises. L’ACLU évoque quant à elle des exemples qui prouvent le contraire, et notamment des protocoles non respectés.
Cas identifiés¶
27 septembre. Plusieurs États cessent de transmettre les statistiques des cas recensés en détention. Des chercheurs indiquent que sur 53 systèmes pénitentiaires observés, neuf ne font plus état de leurs statistiques. Ils indiquent : “à mesure que le nombre de cas augmente, nous constatons en réalité moins de transparence de la part des administrations qu’auparavant. Dans certains États, nous ne savons même pas s’ils testent encore”.
21 septembre. Au Texas, une prison dénombre 172 cas de Covid-19, tous reliés au variant Delta. Parmi eux, les trois quarts sont vaccinés. Trois des quatre prisonniers hospitalisés ne l’étaient pas.
17 septembre. L’Iowa enregistre un vingt-deuxième décès lié à la Covid-19 dans ses prisons. L’État recense, depuis le début de la pandémie, 4 900 cas parmi les détenus et 750 parmi les membres du personnel.
28 mai. Au Nouveau-Mexique, 110 détenus de la prison de Torrance County et 16 membres du personnel sont testés positifs.
23 avril. En Californie, la prison de Donovan est placée à nouveau en lockdown après la détection de multiples cas.
21 avril. Dans le Vermont, la prison Northern State ne compte plus aucun cas de Covid-19.
2 mars. La prison de Newport, le plus grand établissement pénitentiaire de l’État du Vermont, dénombre 137 cas positifs, majoritairement des personnes détenues. Il s’agit de la plus grosse vague d’infections qu’ait connu l’établissement depuis le début de la pandémie.
27 février. L’État du Michigan recense 292 personnes détenues porteuses du variant anglais du virus dans divers établissements : à Bellamy Creek (276) ; Macomb (14) et Duane Waters (2). La prison de Bellamy Creek compte également seize membres du personnel infectés.
23 février. Un rapport de l’Ombudsman (Correctional Investigator) révèle que plus de 10 % de la population carcérale du pays a été infecté. Ce taux est de 2 % pour la population générale. Il recommande la poursuite de l’effort vaccinal, notamment pour les détenus les plus fragiles, et demande aux autorités de favoriser les alternatives à l’incarcération.
14 février. À la prison de Halawa (Hawaii), cinq prisonniers sont décédés des suites de la Covid-19 au cours du mois dernier.
12 février. La prison de Saint Albans (Vermont) recense treize personnes détenues et trois membres du personnel infectés au cours des derniers jours.
28 janvier. Dans le Mississippi, les autorités se félicitent d’un taux d’infection particulièrement bas, de l’ordre de 9 %. Cela tiendrait au peu de tests effectués, soit sur moins de 20 % de la population carcérale. La prison de East Mississippi Correctional, par exemple, procède au dépistage de 83 personnes sur 1 200. Les autorités, silencieuses sur le nombre de décès, viennent d’indiquer que plus d’une vingtaine de prisonniers auraient succombé à la Covid-19.
20 janvier. Dans l’Oregon, cinquante personnes détenues dans la prison de Santiam sont testées positives.
16 janvier. Dans l’Oregon, un détenu âgé de 32 ans décède des suites de la Covid-19 à la prison de Marion. Au moins cinq prisonniers sont morts, dans cet État, depuis le début de l’année.
6 janvier. Dans l’État de New York, un prisonnier décède des suites de la Covid-19. Il était détenu dans une prison d’État dans le comté d’Oneida, dans lequel 35 autres cas sont signalés. Parmi les 52 établissements pénitentiaires de l’État, 43 enregistrent des cas : Woodbourne (69) ; Gouvernour (61) ; Mohawk/Walsh RMU (59) ; Coxsackie (59), notamment.
Dans l’État de Washington, 218 personnes détenues à la prison de Larch sont testées positives.
Conditions sanitaires et accès aux soins¶
16 septembre. La première dose du vaccin est administrée à 56% des personnes détenues et 61% des membres du personnels des établissements de Northward et Fairbanks. La vaccination complète est effectuée pour 33% des détenus et 57% du personnel.
13 août. Le quartier des mineurs de la prison de Northward est utilisé, au cours de l’année 2020, pour la mise en quarantaine des détenus contaminés. Un mineur est transféré au quartier disciplinaire (High Risk Unit). Il y reste quatre mois.
Liens avec l’extérieur¶
16 septembre. Les autorités annoncent le confinement des établissements pénitentiaires de Northward et Fairbanks suite à la découverte d’un cas positif parmi les agents. Les visites sont suspendues. La visioconférence est proposée, en compensation.
Conditions sanitaires et accès aux soins¶
31 août. La population carcérale se montre réticente à la vaccination. Les autorités indiquent qu’environ 70% des personnes détenues refuseraient de se faire vacciner.
7 mai. Les autorités pénitentiaires estiment que 10% de la population carcérale est désormais vaccinée.
29 avril. La vaccination commence auprès de 20 % des détenus, correspondant aux volontaires.
Liens avec l’extérieur¶
21 juin. Le ministère de la Sécurité nationale indique que les détenus risquent davantage de développer des problèmes psychosociaux à cause de la Covid-19. Cela est en partie dû au manque de visites des proches. Les programmes de mentorat et de réinsertion sont fortement fragilisés par la pandémie.
Cas identifiés¶
24 octobre. La prison de Spanish Town connait une augmentation des cas de covid-19. Un total de 74 personnes détenues positives est dénombré.
18 mars. Un détenu décède des suites de la Covid-19 au sein de l’établissement St Catherine. Ce décès s’ajoute à celui de trois agents et deux détenus.
Conditions sanitaires et accès aux soins¶
4 mai. Les autorités procèdent à la vaccination de 2 468 détenus sur l’ensemble du territoire.
6 avril. Les établissements pénitentiaires mexicains totalisent 1 214 prisonniers vaccinés.
18 mars. Cinq détenus de plus de 60 ans sont vaccinés au sein de la prison de Cozumel.
Aménagement de peine¶
6 avril. La libération de 3 972 détenus est rapportée.
Liens avec l’extérieur¶
4 mai. La CNDH envoie des recommandations au Secrétariat à la Sécurité et à la Protection des Citoyens (SSPC). Elle constate la détérioration du contact entre les prisonniers fédéraux et le monde extérieur durant la pandémie. Des inégalités d’accès aux visites et appels téléphoniques ont été constatés entre les différents centres pénitentiaires.
Appels et recommandations¶
22 juillet. L’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) indique que la surpopulation carcérale s’est aggravée au cours de la pandémie, avec plus de 14 000 nouvelles incarcérations. Le nombre de cas s’élève, le 11 juillet, à 3 456. La situation de crise aurait également favorisé les violences de la part des agents. Des cas de mauvais traitements et de torture sont rapportés et prendraient pour prétexte le respect des restrictions liées à la Covid-19.
Cas identifiés¶
29 juillet. Un rapport fait état de 4 451 personnes infectées par la Covid-19 depuis le début de la pandémie et 357 décès. La ville de Mexico compte 1 619 détenus et 99 employés pénitentiaires positifs et 59 décès. L’état de Puebla compte 423 infections et 55 décès, Jalisco 303 infections, Chihuahua 281, Campeche145 et Guanajuato en compte 143 depuis le début de la pandémie. Les états de Basse-Californie, México, Veracruz et Morelos comptent respectivement 38, 33, 30 et 21 décès liés à la Covid-19 dans leurs prisons.
1er juin. Le rapport de la CNDH sur l’année 2020 au Mexique indique que 2988 détenus ont contracté la Covid-19 et que 176 d’entre eux en sont décédés en 2020. Plus de 200 cas de contamination “suspects” et 68 décès liés à la Covid-19 s’ajouteraient à ce décompte. Ces derniers chiffres ne sont pas confirmés.
4 mai. L’ensemble des établissements pénitentiaires totalisent 4 417 cas positifs (3 903 détenus ; 514 agents). Il est fait état de 358 décès dans les prisons du pays.
6 avril. L’ONG Asilegal recense un total de 4 388 cas en prison. Parmi eux, 3 874 sont des détenus et 514 sont des agents. Asilegal fait état de 352 décès dont 282 parmi les détenus.
27 janvier. Trois nouveaux cas positifs sont rapportés dans les prisons de Tlaxcala, selon la Commission nationale de droits humains (CNDH).
Liens avec l’extérieur¶
12 avril. Le ministère de la Justice annonce la fermeture de la prison de Tacumbú, la plus grande du pays, après la découverte de deux cas positifs.
Cas identifiés¶
12 janvier. Le ministère de la Justice annonce le lockdown de trois établissements pénitentiaires (Villatica, Serafina Dávalos et Casa del Bun Pastor) en raison de l’identification de clusters.
11 janvier. Les autorités rapportent un total de 841 personnes détenues infectées depuis le début de la pandémie.
Cas confirmés parmi les prisonniers : 2 606 ; Prisonniers décédés : 249
Conditions sanitaires et accès aux soins¶
21 août. Le bureau du procureur général (PGR) engage un médecin épidémiologiste pour améliorer l’accès aux soins à la prison Pedro Santana de El Seibo. Une campagne de vaccination est en cours et les détenus attendraient désormais leur troisième dose. La CNDH qualifie de “aberrante” et “honteuse” la situation de surpopulation de cet établissement, avec 700 détenus pour 248 places. L’organisation réclame la construction d’une nouvelle prison.
14 juin. Le nombre personnes détenues ayant reçu les deux doses de vaccin s’élève à 877 et 8 000 ont reçu la première dose. Les familles des détenus sont encouragées à se faire vacciner. Une attestation de vaccination leur est demandée pour accéder à la prison.
Liens avec l’extérieur¶
3 juin. Les visites sont suspendues dans toutes les prisons. Cette décision fait suite à la détection de 55 cas positifs. Les visites avaient repris mi-mai après plus d’un an de suspension.
Cas identifiés¶
14 juin. Vingt-trois détenus de la prison de Najayo sont testés positifs à la Covid-19 et 54 sont isolés. La prison pour femmes de Najayo compte quatre cas.
3 juin. À Santo Domingo, 55 détenus sont testés positifs et près du double sont placés à l’isolement après détection de symptômes. Le nombre total de détenus infectés par le virus s’élève, depuis le début de la pandémie, à 1 500 détenus. Vingt-trois sont décédés.
Conditions sanitaires et accès aux soins¶
2 juillet. La moitié des détenus de la prison de Basseterre reçoivent au moins une première dose de vaccin Oxford-AstraZeneca. Sur 179 détenus, 64 ont reçu toutes les doses et 25 en ont reçu une.
Cas identifiés¶
2 juillet. La prison de Basseterre compte 55 détenus positifs. Quarante d’entre eux présentent des signes de rétablissement. Six membres du personnel sont également positifs.
Conditions sanitaires¶
2 mars. Le directeur de la prison Bordelais estime que les 105 cas positifs découverts résultent du mouvement de protestation observé le mois précédent. Des prisonniers s’étaient mutinés, durant deux jours, pour protester contre les délais d’audience et les “mesures inadéquates” prises pour lutter contre la propagation de la Covid-19.
Liens avec l’extérieur¶
26 mars. Les visites peuvent reprendre dans les prisons Her Majesty’s Prison et Belle Isle à compter du 1er avril. Les détenus ont droit à deux visites par mois limitées à dix minutes, dans le respect des règles sanitaires.
Cas identifiés¶
26 mars. Onze détenus, dont huit hommes et trois femmes, sont testés positifs à la Covid-19.
Conditions sanitaires et accès aux soins¶
2 septembre. Les services pénitentiaires reçoivent 200 doses de vaccin à destination des personnes détenues et du personnel pénitentiaire.
15 août. Sept cents détenus sont vaccinés. Les membres du personnel pénitentiaire présentent un faible taux de vaccination. Le ministre de la Sécurité nationale fustige cette situation et qualifie d’”absurde” la réticence à se faire vacciner. Il intervient en détention pour encourager les réfractaires parmi les personnels et les détenus. Suite à une de ses visites, 40% de la population féminine de la prison a exprimé son accord pour se faire vacciner.
11 juin. Une campagne devrait être mise en place pour vacciner les 3 800 détenus de l’île ainsi que les agents pénitentiaires. À ce jour, 481 membres du personnel pénitentiaire sont vaccinés.
Liens avec l’extérieur¶
21 juillet. Dix hectares de terres agricoles sont exploités par le système pénitentiaire afin de rendre les prisons autosuffisantes. Des pénuries de nourriture avaient été engendrées par la pandémie.
Cas identifiés¶
9 août. Trente-quatre détenus sont testés positifs à la prison de Carrera Island. L’administration pénitentiaire s’inquiète du nombre de détenus réticents à se faire vacciner. Le ministère de la Sécurité nationale et le ministère de la Santé mettent 3 700 doses de vaccin à disposition des prisons. Les détenus testés positifs sont isolés et l’administration pénitentiaire souhaite les rapatrier sur l’île principale à proximité des hôpitaux.
11 juin. Sept détenus et 71 agents sont positifs à la Covid-19.
Conditions sanitaires et accès aux soins¶
19 avril. Les autorités de la prison Domingo Arena débutent la campagne de vaccination chez les détenus de plus de 70 ans, soit 21 personnes.
17 mars. Les autorités de la prison Santiago Vazquez espèrent pouvoir administrer la première dose du vaccin CoronaVac à plus de 3 800 détenus volontaires. Chez les femmes, plus de 95% des détenues de Santiago Vazquez ont accepté d’être vaccinées.
Cas identifiés¶
17 mars. La prison Santiago Vazquez enregistre 140 cas positifs et procède au placement en quarantaine de 240 détenus.
Conditions sanitaires et accès aux soins¶
31 octobre. Un établissement pénitentiaire à Caracas organise une journée de vaccination pour les personnes détenues. Un total de 245 personnes reçoit la première dose du vaccin Sputnik.
7 octobre. Les autorités de l’État de Miranda procèdent à la vaccination de 11 femmes détenues.
19 septembre. Les autorités pénitentiaires de l’Etat d’Apure procèdent à la vaccination de 80 personnes détenues.
16 septembre. Les personnes détenues à la prison de Táchira reçoivent leur première dose de vaccin contre la Covid-19.
3 juillet. Environ 500 femmes détenues sont vaccinées début juillet. L’Organisation panaméricaine pour la santé (OPS) indique que le Venezuela inocule les vaccins Sputnik-V (vaccin russe), Sinopham (vaccin chinois) et Abdala (vaccin cubain).
3 juillet. L’ONG Una Ventana a la Libertad dénonce “des défaillances dans l’approvisionnement en eau potable, des limitations logistiques et infrastructurelles et un niveau élevé de surpopulation, qui empêchent l’application efficace des mesures de prévention de base” telles que le lavage des mains ou la distanciation physique. L’ONG indique que l’isolement préventif n’est pas appliqué et que ce sont les familles qui fournissent gel et masques aux détenus.
28 avril. Onze personnes détenues participent à un dépistage dans l’État de Sucre. Certaines de ces personnes présentent des symptômes grippaux.
15 avril. Les autorités de l’établissement pénitentiaire de la Conas procèdent au dépistage de neuf détenus et 12 agents. Les tests reviennent tous négatifs.
13 avril. Dans l’État du Yaracuy, les autorités procèdent à une distribution de plus d’un millier de masques dans la prison de La Cuarta. Les lieux sont désinfectés pendant une journée entière.
26 mars. Les détenus de la prison de Carabella sont traités contre la Covid-19 avec du Carvativir, un médicament à base de plantes, et “des multi-vitamines“. L’Autorité nationale de médecine met en garde contre le fait que “le Carvativir n’est pas un médicament probant pour lutter contre la Covid-19“.
Système judiciaire¶
19 mars. Les tribunaux de l’État de Portuguesa ferment temporairement à la suite de multiples contagions chez le personnel.
Liens avec l’extérieur¶
6 novembre. Les proches des personnes détenues doivent désormais présenter une carte de vaccination pour rentrer dans l’établissement pénitentiaire de la région de Nueva Esparta.
19 mars. Dans l’État de Miranda, les familles des détenus demandent aux autorités fédérales vénézuéliennes d’évaluer les conséquences psychologiques de l’isolement. La suspension des visites pendant six mois inquiète sur les répercussions que cela pourrait avoir sur la santé mentale des détenus.
Mouvements de protestation¶
3 juillet. L’ONG Una Ventana a la Libertad indique qu’une grève de la faim aurait eu lieu dans les prisons en janvier 2021. Les détenus protestaient contre le confinement dû à la pandémie empêchant leurs proches de les fournir en nourriture comme c’est ordinairement le cas. Beaucoup indiquent avoir souffert de la faim.
Appels et recommandations¶
6 octobre. Les familles de personnes détenues dans l’État de Portuguesa appellent les autorités sanitaires et pénitentiaires à vacciner la population carcérale. Les proches formulent cette demande afin de pouvoir reprendre les visites.
30 mai. Juan Guaidó et d’autres membres de l’opposition politique réclament au président Maduro la libération de tous les prisonniers politiques. Ils estiment que la pandémie de coronavirus justifie ces libérations. Les détenus politiques sont au nombre de 301 selon l’ONG Foro Penal.
30 avril. Les proches des personnes détenues de la prison de Caracas dénoncent l’inaction des autorités face à deux cas jugés inquiétants. Aucun test n’est effectué au sein de la population carcérale et l’accès aux médicaments est refusé. Seuls les quartiers des agents pénitentiaires sont désinfectés. Les détenus ne peuvent changer de vêtements et de sous-vêtements qu’une fois par semaine.
24 avril. Les proches des détenus de la prison de Yaracuy appellent les autorités à désinfecter des locaux dédiés à l’isolement sanitaire et à organiser des journées de dépistage. Ils craignent que la surpopulation dans ces espaces génère une flambée épidémique.
Cas identifiés¶
mai. L’organisation Una Ventana a la Libertad regrette l’opacité des données officielles : ”Nous ne disposons pas d’informations claires sur le nombre de cas de coronavirus qui ont été enregistrés à l’intérieur des centres de détention, en raison de l’opacité et du manque d’informations officielles sur la question ; cependant, les conditions de ces centres constituent un avertissement sur les risques.”