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Asie : coronavirus, fièvre des prisons / 2021
La pandémie derrière les barreaux — Màj 05.11.2021
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Conditions sanitaires et accès aux soins¶
20 octobre. La quasi-totalité des personnes détenues sur l’ensemble du territoire est vaccinée.
16 août. Le département de la santé se donne jusqu’à la fin du mois pour mener à son terme la campagne de vaccination auprès des personnes détenues.
27 juin. La province de Koh Kong compterait l’ensemble des 686 détenus et de son personnel vacciné.
16 juin. Le gouvernement affirme prioriser les personnes détenues dans la campagne de vaccination, afin de réduire le risque de diffusion du virus au sein des prisons. Les autorités pénitentiaires précisent : “Notre mission est de vacciner le plus de prisonniers possible contre le virus”.
26 mai. Les autorités pénitentiaires assurent que la propagation de l’épidémie dans les prisons de la province de Kandal est sous contrôle. La zone environnante à la prison a été fermée au public.
20 mai. Les Nations unies offrent une assistance à l’administration pénitentiaire de Preah Sihanouk, après la découverte de 34 cas positifs à la Covid-19. L’aide sera principalement matérielle, avec la mise à disposition de gants, masques et tests.
18 mai. Plus d’une centaine de femmes détenues dans la prison de Sihanoukville sont transférées vers la ville de Kampot, en raison de la détection d’un foyer épidémique. Ces détenues font l’objet d’un dépistage avant leur transfert.
2 mars. Le gouvernement fait savoir que les personnes détenues n’ont pas vocation à recevoir le vaccin dans l’immédiat. Aucun cas n’ayant été à déplorer dans les prisons du pays, les détenus ne font donc pas partie des publics prioritaires.
Système judiciaire¶
23 mars. Un porte-parole de l’administration pénitentiaire pointe l’aggravation de la surpopulation carcérale par la pandémie : “les prisons deviennent plus surpeuplées chaque jour, avec de nouveaux détenus rejoignant les cellules déjà congestionnées ”. Depuis novembre, soit en cinq mois, 6 000 nouveaux détenus sont enregistrés, tous en attente de leur jugement. Cette hausse résulte de la suspension des audiences.
24 février. Le tribunal municipal de Phnom Penh ajourne toutes ses audiences pour au moins deux semaines.
Aménagements de peine¶
20 octobre. Des discussions concernant la libération des personnes vulnérables pour réduire la surpopulation sont toujours en cours. Les autorités pénitentiaires entendent prioriser les femmes enceintes et mères de jeunes enfants, les mineurs, les malades chroniques et les activistes des droits humains, du social et de l’environnement.
14 juin. Le ministre de la Justice prépare une annonce sur les conditions des libérations sous caution. Ces mesures font suite à une récente réunion ministérielle sur le sujet.
Liens avec l’extérieur¶
4 octobre. Le porte-parole des autorités pénitentiaires annonce que les personnes détenues dans des zones dites “à haut risque d’infection” ne seront pas autorisés à rejoindre leurs familles pour la fête religieuse du Pchum Ben, afin de limiter les risques de diffusion au sein des établissements.
24 février. Les visites sont suspendues dans toutes les prisons du pays. Face à une recrudescence de l’épidémie au sein de la population civile, l’administration souhaite éviter une propagation à l’intérieur des établissements.
Appels et recommandations¶
10 juin. Le ministère de l’Intérieur demande aux autorités pénitentiaires de prendre des mesures afin de prévenir la diffusion du virus au sein des détenus et du personnel des prisons de l’Etat.
7 juin. Le ministère de la Justice rejette l’appel de syndicats et organisations de la société civile, appelant le gouvernement et la Cour à libérer tous les “prisonniers de conscience” dans le contexte de lutte contre l’épidémie. “Il n’y a pas de prisonniers de conscience au Cambodge, seulement des prisonniers ayant commis des faits criminels”, affirme le ministre.
4 juin. : Le ministre de la Justice rencontre le Coordonnateur résident des Nations unies, la Haut-Commissaire aux droits de l’homme et des représentants de l’UNICEF afin de revoir le plan d’action du gouvernement concernant la surpopulation carcérale en temps d’épidémie.
Cas identifiés¶
2 septembre. Le personnel de santé enregistre 217 cas parmi les personnes détenues.
4 juillet. Cinq détenus de la prison provinciale de Takeo sont testés positifs.
3 juin. Une femme détenue dans la province de Kampong Speu décède d’une infection à la Covid-19. Une centaine de détenues seraient actuellement contaminées.
31 mai Les autorités de Kandal annoncent la découverte de 369 cas de détenus positifs.
25 mai. Les autorités pénitentiaires refusent de commenter les propos d’Amnesty International et de Human Rights Watch, qui interpellent le gouvernement. Les ONG alertent sur les centaines de cas positifs parmi les détenus de la prison de Phnom Penh.
21 mai. L’administration de la prison de Prey Sar signale 18 cas de détenus positifs à la Covid-19. Les audiences sont reportées. Les détenus contaminés sont placés en isolement.
11 mai. L’administration pénitentiaire de Sihanoukville révèle l’existence d’un cluster au sein de l’établissement. Parmi 1 800 détenus, 34 sont testés positifs. Une enquête débute pour comprendre l’origine des transmissions.
Conditions sanitaires et accès aux soins¶
18 mai. Le gouvernement assure qu’un test à l’échelle nationale sera effectué de façon hebdomadaire sur les employés pénitentiaires, afin de ralentir la circulation de la Covid-19.
Aménagements de peine¶
13 janvier. Les autorités annoncent la libération de plus de 900 détenus afin de lutter contre la propagation de l’épidémie. Le ministère assouplit les conditions d’éligibilité à une libération conditionnelle aux personnes vulnérables ainsi qu’aux détenus dits “exemplaires”.
Cas identifiés¶
2 février. Le ministère de la Justice fait état de neuf nouvelles contaminations parmi les personnes détenues de la prison de Nambu à Séoul. L’administration met en place un protocole de test massif.
14 janvier. Les autorités enregistrent un total de 1 242 cas dans les prisons du pays, détenus et personnel compris. La propagation de l’épidémie semble toutefois ralentir. Aucun nouveau cas dans les établissements pénitentiaires n’est détecté pour le deuxième jour consécutif.
13 janvier. Les autorités font état de 18 nouveaux cas à la prison de Dongbu, dans le sud-est de Séoul. Onze d’entre eux ont été transférés depuis la prison de Yeongwol.
7 janvier. Les autorités font état de 1 163 personnes détenues et 43 membres du personnel testés positifs depuis le 27 novembre 2020. La prison de Dongbu présente le plus grand nombre de cas avec plus de 1 160 personnes infectées. Le gouvernement déploie une campagne massive de tests pour la totalité de la population carcérale. Cette campagne comprend aussi la mise en place de tests rapides hebdomadaires pour le personnel. Chaque personne détenue devrait recevoir un masque quotidiennement.
Conditions sanitaires et accès aux soins¶
24 octobre. La campagne de vaccination progresse dans les prisons de la région de Dehli. Les personnes détenues ont été 17 362 à recevoir une dose dans les prisons de Tihar, Rohini et Mandoli.
2 septembre. Le personnel de santé enregistre 217 cas parmi les personnes détenues.
12 juillet. L’État de Maharashtra intensifie sa campagne de vaccination contre la Covid-19 en prison. Près de 70% des détenus de l’État reçoivent leur premier vaccin.
2 juillet. Les 3 500 détenues des prisons pour femmes d’Arthur Road et de Byculla reçoivent leur première dose de vaccin.
20 juin. Seulement 8% des détenus de la prison de Tihar, la plus grande d’Asie, sont vaccinés contre la Covid-19.
13 juin. Près de 7 600 détenus des 46 prisons du Mahārāshtra reçoivent leur première dose de vaccin. Le nombre de cas actifs dans l’État, parmi les détenus est estimé à 45 actuellement.
11 juin. Les autorités de Madhya Pradesh prévoient la vaccination de la totalité des prisonniers de l’État à la date du 15 juin. Dans les 131 prisons de l’État, 7 100 détenus sont vaccinés, pour un total de 49 000 individus.
8 juin. : Plus de 2 000 détenus de la prison de Bhopal reçoivent une dose de vaccin.
2 juin. : Plus de 2 000 détenus de la prison de Parappana Agrahara reçoivent leur première dose de vaccin. Le nombre de détenus vaccinés est porté à 3 264 individus.
20 mai. La Cour Suprême de Bombay demande au gouvernement de l’État du Maharashtra de procéder à la vaccination des détenus. “Est-ce qu’une partie des doses pourrait être allouée aux prisons ? Même les détenus ont le droit de vivre” exposent les juges lors de leur dernière audience.
19 mai. L’administration pénitentiaire de New Delhi commence la vaccination des détenus de 18 à 44 ans, avec une centaine d’injections à la prison de Tihar. Ils s’ajoutent aux 1 472 détenus de plus de 45 ans vaccinés dans l’État à ce jour.
15 mai. Les autorités informent que 205 détenus de la prison de Kanker sont vaccinés. Tous sont âgés de 18 à 44 ans. Vingt-sept détenus de plus de 45 ans avaient eux déjà été vaccinés.
9 mai. Les autorités informent que plus de 900 détenus, âgés de plus de 45 ans, de la prison de Birsa Munda ont été vaccinés contre la Covid-19. La quasi-totalité du personnel l’est également.
26 avril. Les autorités pénitentiaires de Tihar encouragent les 20 300 détenus à se faire vacciner. Plus de 450 l’ont déjà été, depuis l’ouverture de la vaccination le 18 mars.
8 mars. Les responsables de l’administration pénitentiaire de Delhi annoncent que 85 % du personnel est vacciné. Les détenus de l’Etat de Delhi de plus de 60 ans ou présentant des comorbidités peuvent accéder au vaccin depuis le 1er mars. Les personnes détenues au sein des prison de l’Etat d’Odisha y sont éligibles depuis le 5 mars.
22 janvier. Des détenus de la prison n°14 de Mandoli (Delhi) décrivent leurs “inhumaines” conditions de détention. Ils font part de leur indignation et de leur incompréhension face à l’absence de cohérence des mesures mises en place. Malgré la surpopulation et la promiscuité qu’elle engendre, les restrictions de déplacement les forcent à rester tout au long de la journée enfermés au sein de leur cellule suroccupée. L’absence de tests et d’équipements sanitaires ne feraient que renforcer les tensions au sein de l’établissement. Ils rapportent également que les personnes malades ont été entassées et oubliées dans des salles bâchée. Les sanitaires de l’établissement seraient en revanche partagés par tous.
11 janvier. Les autorités pénitentiaires de Delhi enjoignent 1 600 membres du personnel à s’inscrire sur les listes de vaccination. Aucun détenu ne sera vacciné au cours de cette première phase.
Système judiciaire¶
7 mai. La Cour Suprême adopte une série de décrets pour décongestionner les prisons et limiter la propagation de la Covid-19. Ces mesures reposent sur des libérations sous caution et des libérations conditionnelles.
28 janvier. La sortie du rapport de la justice pour 2020 met en lumière le manque d’infrastructures des établissements pénitentiaires du pays. La Cour suprême ordonne, en avril 2020, la systématisation des auditions par visioconférence. Une telle mesure n’est pas applicable dans 40% des prisons, faute de matériel.
Aménagements de peine¶
12 août. Le gouvernement du Bengale-Occidental décide de libérer 73 condamnés à perpétuité afin de décongestionner les établissements de l’état. La mesure concerne les détenus âgés de plus de 60 ans, et les femmes détenues âgées de plus de 55 ans.
3 août. Les établissements de Calcutta (État du Bengale-Occidental) libèrent 63 condamnés à perpétuité. La situation de ces détenus, qui ont déjà passé au moins 14 ans en détention, est évaluée par une commission au regard de leur bonne conduite.
31 mai. Une vingtaine de détenus de l’État de l’Uttar Pradesh refuse leur remise en liberté conditionnelle. Ils s’opposent à l’allongement de leur peine (90 jours seront ajoutés au quantum initial) et s’inquiètent des conditions de vie à l’extérieur.
26 mai. Plus de 10 000 détenus (en détention provisoire et condamnés) de l’État de l’Uttar Pradesh sont placés en liberté conditionnelle ou libérés sous caution.
21 mai. Les autorités de Bhubaneswar procèdent à la libération conditionnelle de 221 prisonniers pour une durée de 90 jours. Cette mesure concerne désormais 670 personnes.
21 mai. Près de 500 détenus de la prison de Nagpur devraient bénéficier de peines non privatives de liberté pour décongestionner l’établissement.
29 mars. Plus de 4 200 prisonniers sont relâchés sous caution et 51 en liberté conditionnelle depuis l’arrivée de la pandémie en mars dernier, afin de décongestionner les prisons.
Liens avec l’extérieur¶
17 août. Les établissements de l’État de Uttar Pradesh autorisent de nouveau les visites des membres de la famille et proches des détenus, à condition de présenter un test PCR négatif récent.
12 août. L’administration pénitentiaire de l’État de Tamil Nadu décide d’autoriser la reprise des visites, à condition que les visiteurs soient pleinement vaccinés ou produisent un test PCR négatif de moins de 72 heures.
16 juin. Des visites par visioconférence vont bientôt permettre aux détenus de la prison centrale de Colvale de communiquer avec leurs proches.
9 juin. Les autorités du Rajasthan organisent des réunions en ligne entre les détenus et leurs proches, afin de réduire l’isolement lié à la pandémie. Entre le 1e avril et le 5 juin, 1.00.746 « e-meetings » se tiennent.
30 mai. Plus de 12 000 détenus de l’État du Karnataka ont accèdent à un formulaire de demande de libération conditionnelle. L’accès à l’internet est introduit, en avril, dans 49 établissements de l’État, pour minimiser les contacts physiques avec les tribunaux.
1er février. La prison de Bhondis (État de l’Haryana) met en place des installations de visioconférence pour la tenue des parloirs. Chaque appel est facturé 2,50 roupies par minute et est limité à 10 minutes. Bhondis est la première prison de cet État à disposer de telles infrastructures. Certains détenus n’ont pas vu leur famille depuis mars 2020.
15 janvier. Les visites, suspendues depuis mars 2020, reprennent au sein des prisons du Tamil Nadu. Elles sont limitées à un visiteur durant 15 minutes.
Mouvements de protestation¶
6 juillet. Une vingtaine de détenus refusent leur libération conditionnelle, par crainte de la situation sanitaire constatée à l’extérieur. Ils affirment se sentir mieux protégés contre la Covid-19 dans les établissements pénitentiaires.
Appels et recommandations¶
2 juillet. Plus de 45 organisations, 187 professionnels de la santé, ainsi que des particuliers en Inde et à l’étranger lancent un appel pour que les critères de libération sous caution ou en conditionnelle soient révisés. Ils préconisent de donner la priorité aux détenus selon leur état de santé et leur âge.
20 février. Le High Powered Committee (HPC) de Delhi recommande la fin des prolongements des libérations sous caution, en raison de l’amélioration de la situation sanitaire. Les 3 499 personnes ayant bénéficié d’une telle mesure pourraient être réincarcérées.
Cas identifiés¶
28 septembre. La presse dénonce la surpopulation de la prison de Byculla, seul établissement dédié aux femmes et à leurs enfants. Suite au récent épisode de fièvre, 36 personnes sont testées positives, dont six enfants âgés de moins de six ans.
26 septembre. La municipalité de Mumbai décide de fermer la prison pour femmes de Byculla suite à des cas de fièvre parmi les détenues. Une des détenues, une femme enceinte est admise à l’hôpital.
7 septembre. La prison centrale de Viyyur recense 30 cas positifs. L’un d’entre eux est admis au centre hospitalier et universitaire gouvernemental de Thrissur, sa situation s’étant aggravée. Les autres sont traités en priorité au sein de l’unité médicale de l’établissement pénitentiaire.
7 juillet. Les autorités identifient 32 cas parmi les personnes détenues à la prison temporaire de Thane.
24 juin. Plus de 13 000 détenus des prisons du Maharashtra sont désormais vaccinés. Le nombre de cas serait en nette diminution selon les dires des responsables l’État.
15 juin. Les autorités affirment qu’un seul cas est recensé dans les prisons de Delhi.
23 mai. La prison de Padampur compte 83 cas, donc cinq graves.
23 mai. La prison de Jharpada dénombre 96 cas parmi les détenus et le personnel.
23 mai. L’administration de la prison de Chandigarh révèle que 23 détenus supplémentaires sont testés positifs. Le nombre total de cas positifs parmi les prisonniers s’élève désormais à 56.
21 mai. Près de 50 détenus de la prison de Visakhapatnam sont testés positifs à la Covid-19, sur un total de 125 individus. Le nombre de détenus positifs s’élève désormais à 62.
19 mai. L’État d’Assam est particulièrement touché avec 233 détenus testés positifs dans 16 des 31 établissements pénitentiaires.
17 mai. Un détenu de la prison de Jharpada meurt de la Covid-19 après avoir été transféré à l’hôpital quelques jours avant.
15 mai. Les autorités informent que 68 détenus de la prison de Jharsuguda sont testés positifs sur un total de 282 individus. Les prisonniers positifs sont maintenus en isolement pendant deux semaines.
28 avril. Un homme en détention provisoire, âgé de 43 ans, meurt de la Covid-19 dans la prison de Tihar, à proximité de New Delhi.
25 janvier. La prison de Basti (Uttar Pradesh) compte 123 nouveaux cas parmi les personnes détenues en l’espace de 10 jours. Trois membres du personnel sont également infectés. L’administration admet que la surpopulation pourrait être la raison d’une propagation rapide du virus. L’établissement compte 1 275 personnes détenues pour une capacité d’environ 600 places.
Conditions sanitaires et accès aux soins¶
6 juin. Les autorités affirment que le ministère de la Justice souhaite garantir la vaccination des détenus, en raison de leur haute exposition à la Covid-19. L’équipe ministérielle songe à confier aux municipalités la tâche d’envoyer du personnel médical dans les prisons. La campagne de vaccination ne concerne encore que les individus les plus âgés de la société civile, laissant dans l’incertitude le sort des prisonniers.
12 février. Des détenus rapportent que le matériel de protection sanitaire est très limité au sein de la prison de Yokohama. Les masques fournis par l’administration sont en quantité insuffisante. Leur achat ou réception par colis sont interdits. Des détenus sont contraints de porter des masques usagés.
Liens avec l’extérieur¶
12 janvier. Les visites sont suspendues au sein de la prison de Yokohama.
Cas identifiés¶
10 février. La prison de Yokohama compte un total de 146 personnes infectées dont 129 personnes détenues.
18 janvier. Les autorités font état de 88 nouveaux cas, détenus et personnel compris, au sein d’une prison de Yokohama.
Conditions sanitaires et accès aux soins¶
11 mars. Un rapport de la fondation des avocats pour les droits humains (Lawyers for Human Rights Public Foundation) met en lumière les soins “médiocres” prodigués dans les prisons du pays. Sont particulièrement relevés : la conservation et l’utilisation inappropriée des médicaments, l’utilisation ”irrationnelle” des budgets conduisant à des déficits, la préparation insuffisante du personnel pénitentiaire pour la prise en charge des urgences médicales ainsi que l’inefficacité des systèmes de surveillance épidémiologiques.
Conditions sanitaires et accès aux soins¶
20 octobre. La campagne de vaccination en détention progresse, si bien qu’aucun nouveau cas n’a été déclaré dans le dernier mois au sein de la prison de Penang. L’administration pénitentiaire prévoit une zone d’isolement pour les détenus à risque, et l’isolement systématique des entrants pour qu’ils soient vaccinés : “pour l’instant, la situation est sous contrôle“.
30 septembre. Le confinement de la prison de Kuantan prend fin.
29 juin. La moitié des détenus de la prison de Marang est transférée à la prison de Dungun.
3 juin. : Une coalition parlementaire visant à réformer les prisons et lieux de détention (The All Party Parliamentary Group for the Reform of Prisons and All Places of Detention, APPGM) réclame des mesures alternatives aux arrestations de masse pour contrôler l’épidémie. L’APPGM affirme : “Il est temps pour le gouvernement de revoir sérieusement son approche punitive et d’accepter que la Covid-19 nécessite une approche sanitaire”.
24 mai. Le barreau malaisien demande la vaccination en priorité du secteur de la justice, et notamment des avocats en contact avec les détenus.
8 avril. L’administration pénitentiaire annonce la création de treize nouvelles prisons visant à lutter contre la surpopulation carcérale. Elles pourront accueillir 400 à 500 détenus jugés pour des délits dits mineurs. Elles seront également des lieux de dépistage de la Covid-19 avant toute incarcération et transfert vers d’autres prisons.
19 janvier. Le gouvernement annonce l’adoption d’une ordonnance permettant la réquisition de bâtiments afin d’y loger temporairement les personnes détenues. Cette mesure vise à réduire la surpopulation dans les prisons.
Système judiciaire¶
6 février. La commission des droits humains critique vivement la mise en place d’une peine d’emprisonnement en cas de non-respect des SOP (procédures locales limitant les déplacements des populations). Elle craint une augmentation du nombre de détenus alors même que les prisons du pays sont particulièrement surpeuplées et représentent un vecteur de propagation de l’épidémie.
Aménagements de peine¶
8 avril. L’administration pénitentiaire annonce la mise en place d’un programme de libération anticipée pour décongestionner les prisons.
Liens avec l’extérieur¶
9 avril. La suspension des visites est levée. Elles pourront reprendre dans le respect des dispositions sanitaires.
10 février. Les autorités annoncent l’interdiction des visites durant les célébrations du nouvel an chinois.
1er février. La prison de Sungai Udang passe sous EMCO jusqu’au 16 février suite à une recrudescence des infections dans la région. Les entrées et sorties sont strictement limitées et les visites interdites.
27 janvier. Suite à la recrudescence de cas, les prisons de Marang et de Dungun passent sous EMCO (enhanced movement control order) jusqu’au 10 février au moins : les entrées et les sorties sont contrôlées et réduites au strict minimum. Les visites ne sont plus autorisées.
25 janvier. La prison de Taiping passe sous EMCO (enhanced movement control order) pour la deuxième fois. Les visites ne sont plus autorisées jusqu’au 8 février. Cette mesure fait suite à une recrudescence du nombre de cas au sein de l’établissement.
23 janvier. Les autorités prolongent l’EMCO de la prison de Jalabu jusqu’au 7 février.
Appels et recommandations¶
5 juillet. Le ministre des Sciences, de la Technologie et de l’Innovation déclare que le gouvernement discuterait cette semaine de la vaccination Covid-19 pour les détenus.
3 juillet. Un ancien procureur général adjoint exhorte le gouvernement à prendre des mesures pour réduire le nombre de détenus dans les prisons pendant la pandémie de Covid-19.
9 avril. L’ONG Eliminating Death and Abuse in Custody Together (Edict) rappelle la nécessité des visites pour la santé mentale et le bien-être des détenus.
18 février. L’avocate Sangeet Kaur Deo exhorte les autorités à cesser l’incarcération de nouvelles personnes, notamment celles ayant effectué des infractions liées aux règles sanitaires. L’avocate craint que des personnes potentiellement infectées s’ajoute aux clusters existants au sein des établissements, ne faisant qu’aggraver la situation. Elle appelle, par ailleurs, à la mise en application de la loi de 1995 permettant les libérations anticipées ou conditionnelles des personnes ayant commis des infractions “mineures”.
17 février. Le président de l’ONG Eliminating Deaths and Abuse in Custody Together (EDICT) critique l’efficacité des mesures visant à limiter les infections en détention et lors des transferts. Il demande aux autorités de renforcer les procédures de désinfection et la distribution de masques aux personnes détenues ainsi que pour le personnel.
Cas identifiés¶
28 septembre. Le ministère de l’Intérieur annonce que plus de 51 000 détenus, proches et personnel pénitentiaire, ont été infectés en un an. “Cela inclut neuf enfants nés en détention”.
12 septembre. L’État de Kelantan enregistre 20 nouveaux cas.
9 juillet. Le directeur de la santé du Sarawak rapporte que 56 nouveaux cas sont identifiés au sein de la prison Miri Central.
4 juillet. Deux foyers épidémiques sont identifiés dans les prisons de Sabah. Ils portent le total de nouveaux cas à 322.
1er juillet. La prison de Kepayan enregistre 51 nouveaux cas positifs.
22 juin. L’admission de détenus en provenance d’un autre État serait à l’origine d’un nouveau cluster détecté à la prison de Sungai Udang Tembok. Cette flambée épidémique entraîne la réactivation, pour deux semaines, du plan d’action gouvernemental (Enhanced Mouvement Control Order, EMCO) visant à contrôler les mouvements et limiter les risques de contamination.
6 mai. L’implantation de mesures sanitaires (“stricter standard operating procedures”, ou “SOPs”) est un succès aux yeux des autorités pénitentiaires de l’État de Penang, au sein duquel seulement cinq cas de détenus positifs à la Covid-19 ont été identifiés. Le directeur affirme que 99 % du personnel de cet État est vacciné.
31 janvier. Le ministère de la Santé fait état de 79 détenus testés positifs au sein de la prison de Sungai Udang. Parmi le personnel, 22 sont également contaminés.
27 janvier. Le ministère de la santé fait état de 98 personnes détenues positives au sein du centre de transit de la prison de Marang. Quatre-vingt-douze détenus et deux membres du personnel sont également été testés positifs à l’établissement de Dungun.
25 janvier. Les autorités détectent 43 cas au sein de la prison de Taiping, dont 40 personnes détenues.
Conditions sanitaires et accès aux soins¶
5 mars. La campagne vaccinale débute dans les prisons du pays après l’identification de nouveaux cas parmi les personnes détenues.
Cas identifiés¶
2 février. Un détenu est testé positif au sein de la prison d’Hulhumale. Il est isolé et l’établissement est placé en quarantaine (lockdown).
Cas identifiés¶
4 janvier. Les autorités recensent 55 nouveaux cas parmi les personnes détenues de la prison de Tharyarwady dans la région de Bago. Les tests ont débuté après le décès, le 1er janvier, d’un détenu de 22 ans. Ces nouveaux cas portent à 215 le nombre total de détenus positifs dans cet établissement. Ils étaient au nombre de 160 en octobre 2020.
Conditions sanitaires et accès aux soins¶
16 septembre. La prison du district Prison de Baitadi accueille trois plus de détenus que ce que sa capacité ne permet. Le directeur de l’établissement indique : “Le respect de la distanciation sociale ici est impossible“.
31 janvier. Le ministère de la Santé déclare que 783 personnes détenues de la prison centrale de Sundhara à Katmandu ont été vaccinées.
Liens avec l’extérieur¶
28 mai. Les autorités prolongent le confinement dans différents établissements pénitentiaires. Ceux de Dhading et Rautahat sont concernés.
6 mai. La prison de Siraha ferme ses portes aux visiteurs en raison du risque de propagation de la Covid-19. L’établissement refuse également l’admission de nouveaux détenus.
3 mai. La prison de Tahanu ferme ses portes aux visiteurs en raison des risques de propagation des variants de la Covid-19. Les autorités affirment qu’aucun des 266 détenus n’est touché par le virus.
Appels et recommandations¶
13 septembre. La commission internationale de juristes pointe la surpopulation carcérale comme cause de propagation du virus. Elle rappelle que le droit à la santé doit être accordé à tous. Elle recommande la mise en place de mesures concrètes afin d’empêcher l’apparition de nouveaux foyers.
4 février. La commission nationale des droits humains publie un rapport exhortant les autorités à mettre en place des mesures budgétaires afin de limiter la propagation de l’épidémie dans les prisons du pays. “Les mesures de précaution visant à réduire le risque d’infection parmi les détenus […] fixées par l’Organisation mondiale de la santé n’ont pas été appliquées en raison d’un manque de budget”. Le gouvernement est invité à mettre à disposition les fonds nécessaires afin de fournir aux établissements le matériel et les infrastructures pour la protection des personnes détenues. Elle recommande également la mise en œuvre d’un plan national unifié.
Cas identifiés¶
30 juin. Un détenu de la prison de Chitwan est décède des suites de la Covid-19.
3 mai. La prison de Bajura compte trois détenus positifs à la Covid-19, sur les huit individus testés. Un prisonnier, atteint d’une forme plus grave, est transféré à l’hôpital.
3 mai. Trois nouveaux détenus sont testés positifs à la prison de Bajura. Ils sont placés à l’isolement.
Conditions sanitaires et accès aux soins¶
28 juin. Les détenus des prisons de la province de Khyber-Pakhtunkhwa restent vulnérables au virus, tandis que le personnel fait l’objet d’une campagne de vaccination. Plusieurs témoignages attestent de violations des mesures de sécurité sanitaire.
26 avril. Depuis le lancement de la vaccination, plus de 1 000 détenus âgés de plus de 50 ans et 250 agents pénitentiaires ont reçu une première injection de vaccin.
7 avril. Le ministre de la Santé du Sindh annonce la vaccination des détenus âgés de plus de 50 ans. Cette mesure concerne 2 532 personnes.
12 janvier. Les prisons du pays reçoivent 9,7 millions de roupies de kits sanitaires à la suite d’un partenariat entre l’ambassade États-Unienne à Islamabad et l’administration pénitentiaire du Khyber-Pakhtunkhwa. Ces kits visent à limiter la propagation de l’épidémie. Ils comprennent des masques, des gants ainsi que du désinfectant.
Appels et recommandations¶
8 janvier. L’ombudsman alerte sur la surpopulation des établissements pénitentiaires du pays, notamment dans la région du Punjab. Il recommande l’extension et la construction de nouveaux établissements ainsi que la mise en place d’infrastructures sanitaires adéquates. Il encourage à la surveillance toute particulière des personnes détenues présentant des comorbidités, rendues ainsi plus vulnérables face à la pandémie.
Cas identifiés¶
19 mai. Plus de 200 détenus sont testés positifs à la Covid-19 dans la prison de Karachi, pour un total de 370 tests réalisés. Le pays compte au total 353 détenus positifs.
8 janvier. L’ombudsman fait état de plus de 500 détenus testés positifs à travers le pays. Les provinces comptant le plus de cas sont celles de Sindh (291), de Khyber-Pakhtunkhwa(126) et du Balochistan (80).
Conditions sanitaires et accès aux soins¶
29 octobre. La Commission des droits humains salue la démarche de vaccination accélérée des personnes détenues entamée par l’administration pénitentiaire. Le 26 octobre, 8 800 personnes privées de liberté sont vaccinées à la prison de Bilibid. La commission “garde espoir que, dans les semaines à venir, davantage d’unités gouvernementales locales incluront les personnes détenues âgées, en particulier ceux présentant des comorbidités, dans leur liste de priorités de vaccination.“
30 septembre. La prison d’Iwahig met en place une unité de quarantaine pour les détenus et le personnel. Cette installation fait suite à une inspection et vise à entrer en conformité avec les normes sanitaires en vigueur.
27 septembre. La prison de Leyte à Abuyog compte 682 détenus vaccinés, soit plus d’un tiers de sa population totale.
19 mai. Les proches d’un activiste détenu, décédé de la Covid-19 le 11 mai, décident de poursuivre l’administration pénitentiaire pour négligence.
18 mai. Les prisonniers sont désormais prioritaires à la vaccination, selon une déclaration du ministre de la Justice. Ce communiqué fait suite au décès d’un détenu dans la prison de New Bilibid.
21 avril. La mise sous quarantaine de la prison de Palawan après le décès d’un agent des suites de la Covid-19 prend fin.
13 avril. Le ministère de la Justice étudie la possibilité de vacciner les détenus qui ne sont pas encore inclus dans le plan de vaccination gouvernemental.
7 avril. La prison de San Ramon compte 140 cas positifs dont 33 membres du personnel. Elle est placée en quarantaine durant un mois.
5 mars. Le ministre de la Santé déclare que les personnes détenues sont prioritaires pour la vaccination, étant exposées à des risques élevés. Les prisonniers politiques bénéficient du même traitement.
Liens avec l’extérieur¶
2 juillet. Le Bureau de gestion des prisons et de pénologie (BJMP) ordonne à toutes les prisons du district des Visayas occidentales de cesser temporairement de recevoir des articles non essentiels de l’extérieur destinés aux prisonniers.
28 juin. La prison provinciale de Pampanga s’équipe d’unités informatiques. Celles-ci sont fournies par le programme “Au-delà des murs des prisons”, mené par le Bureau des services correctionnels.
21 juin. La prison régionale de Leyte expérimente un système de visioconférence pour les visites des détenus avec leurs proches.
Appels et recommandations¶
18 juin. La mort d’un prisonnier politique âgé déclenche une intensification de la demande de libération des personnes vulnérables privées de liberté, de la part du groupe de défense des droits humains dénommé Kapatid.
16 avril. A prisoners advocacy group dénonce les déclarations contradictoires du gouvernement sur l’inclusion ou non des détenus dans le programme de vaccination. Le porte-parole demande la publication d’une liste et d’un calendrier clair et précis.
14 avril. La Commission on Human Rights (CHR) demande au gouvernement de clarifier sa stratégie de vaccination et de faire figurer les détenus sur la liste prioritaire.
1er avril. Une organisation de la société civile demande la livraison d’aliments et de produits de première nécessité ainsi que l’accès aux soins dans les prisons de Manille malgré l’interdiction et la quarantaine en place.
Conditions sanitaires et accès aux soins¶
6 juillet. Le nouveau complexe pénitentiaire de Horana porte la capacité d’accueil des prisons du pays à 100 000 détenus, selon le ministre de la Justice. Son ouverture vise notamment à décongestionner les prisons surpeuplées.
17 juin. L’association des étudiants de l’université de Peradeniya fait don à l’hôpital de la prison de Welkada de matériel sanitaire et médical, dans le cadre de la lutte contre la pandémie.
30 mai. Les autorités pénitentiaires annoncent la création de locaux spéciaux, à la prison d’Angunakolapelessa, pour traiter les agents positifs à la Covid-19. L’établissement peut accueillir 50 personnes. Six maisons sont également à la disposition des membres de la famille des agents, si ceux-ci sont contaminés.
1er mai. Plus de 5 100 membres du personnel reçoivent la seconde dose du vaccin AstraZeneca.
Liens avec l’extérieur¶
4 octobre. Les autorités de la ville de Colombo décident d’autoriser les personnes détenues à recevoir des visiteurs (condamnés : un par semaine / prévenus : un par mois). Les visites étaient suspendues depuis le 7 août.
14 juin. Les autorités annoncent que les détenus pourront communiquer via Zoom avec leurs proches pour compenser la suspension des visites. Cette mesure est appliquée dans six prisons, avec l’aide du Comité international de la Croix-Rouge.
24 avril. Les visites sont suspendues durant deux semaines.
Mouvements de protestation¶
23 mai. Un mouvement de contestation démarre à la prison pour femmes de Arouca. Les personnes détenues s’inquiètent d’un cas positif chez le personnel pénitentiaire. Elles contestent le fait que les autorités ne reconnaissent pas les cas de Covid-19 en prison. Elles scandent : ”La Covid est réelle, la Covid est réelle”.
17 mai. Un groupe de personnes détenues entament une manifestation dans la prison de Bogambara. Ils réclament la mise en place de plus de tests PCR. Les manifestants demandent également que les tests PCR soient effectués sur les nouveaux détenus avant leur arrivée, et non après, comme c’est le cas.
8 janvier. Le comité d’experts chargé d’enquêter sur l’émeute de la prison de Mahara déclare que les 11 détenus décédés (voir notre fil 2020) ont été tués par arme à feu. Ces informations contredisent la version de l’administration pénitentiaire selon laquelle des morts résultaient d’affrontements entre détenus. Le tribunal a ordonné la restitution des corps aux familles.
Appels et recommandations¶
20 mai. Le procureur général transmet des recommandations aux autorités pénitentiaires. Il suggère de libérer sous caution les personnes détenues ayant commis des infractions mineures afin d’éviter la surpopulation carcérale et la propagation du virus.
18 mai. Le parlementaire sri lankais, Premalal Jayasekera, condamné à une peine de prison, dénonce le manque de distanciation sociale entre détenus. Il déclare impossible le fait de maintenir un mètre de distance entre chaque personne. Il appelle le gouvernement à prendre des mesures adéquates pour empêcher la propagation de l’épidémie en prison.
16 mai. La Commission des droits de l’homme du Sri Lanka (HRCSL) rencontre les autorités pénitentiaires pour discuter des conditions de détention pendant la pandémie. La HRCSL soulève la question du maintien des liens familiaux à travers un renforcement des moyens de communication. L’organisme appelle aussi à plus de disponibilité et de transparence sur les informations de santé des détenus.
Cas identifiés¶
7 juillet. Les autorités pénitentiaires annoncent que 30 détenus de la prison de Bossa sont positifs à la Covid-19.
17 mai. Les épidémiologistes sri lankais soulignent que les cas positifs sont en hausse. L’augmentation est en partie due aux clusters dans les établissements pénitentiaires. Les autorités décomptent 5 142 personnes détenues contaminées.
30 avril. Treize détenus sont testés positifs à la prison de Angunakolapelessa.
25 janvier. Les établissements du pays comptent un total de 4 256 personnes détenues testées positives depuis le début de l’épidémie. Cent trente-neuf membres du personnel sont également identifiés. La prison de Welikada est celle qui dispose du plus grand nombre de cas (886), suivie par celle de Magazine (870) et de Mahara (816). Neuf décès, détenus et personnels confondus, sont également recensés.
Conditions sanitaires et accès aux soins¶
9 juillet. Les détenus infectés par la Covid-19 et présentant des symptômes mineurs sont traités avec des plantes médicinales. Le traitement est présenté par l’administration pénitentiaire comme une réussite.
10 juin. Le ministre de la Justice annonce le lancement d’une campagne de vaccination au sein des prisons. Il affirme que les établissements pénitentiaires avec de forts taux de contamination seront prioritaires.
7 juin. La vaccination des détenus commence dans la prison de Pattaya. Depuis le 1e avril, 28 404 contaminations sont répertoriées et 14 détenus sont décédés.
26 mai. Les établissements pénitentiaires reçoivent l’ordre d’installer un hôpital de campagne dans leurs locaux pour faire face aux prochaines infections.
22 mai. Les établissements pénitentiaires présentant 100% de tests négatifs sont tenues de procéder à de nouveaux tests tous les sept jours jusqu’à ce que la situation sanitaire se stabilise.
22 mai. La prison de Min Buri débute sa campagne de vaccination auprès de 1 500 personnes détenues. La vaccination de tous les détenus de l’établissement devrait prendre une semaine, selon les autorités pénitentiaires.
19 mai. La politique de test et d’isolement immédiat d’un nouvel arrivant porte ses fruits à la prison de Pattaya. Les autorités rapportent qu’aucun cas positif n’est détecté. Un établissement médical est également mis en place, pouvant accueillir jusqu’à 300 patients.
17 mai. Les autorités pénitentiaires annoncent que 12 000 vaccins sont réservés pour les personnes détenues. Elles cherchent à en obtenir davantage. La mise à l’isolement en cas de transfert de détenus est désormais de 21 jours. Les campagnes de test se également sont accrues.
5 mai. L’administration pénitentiaire annonce la conversion de cinq bâtiments de la prison de Klong Prem Central de Chatuchak en hôpitaux pour le traitement des nouveaux détenus testés positifs.
27 avril. Une partie de la prison de Chiang Mai est transformée en hôpital pour accueillir les personnes infectées.
Aménagements de peine¶
21 mai. Le gouvernement serait enclin à libérer environ 50 000 personnes détenues.
Liens avec l’extérieur¶
5 avril. Les visites et les transferts sont suspendus, dans tout le pays et pour un mois, suite à l’infection de 112 détenus et membres du personnel. Les communications, les achats et les dépôts d’argent se feront via une application.
Appels et recommandations¶
26 mai. L’ancienne détenue Hatairat «Ploy» Kaewseekram dénonce une gestion inadaptée de la pandémie dans la prison pour femmes de Bangkok. Elle explique avoir partagé une cellule avec 19 autres personnes. Aucun gel hydroalcoolique n’est fourni. Seuls deux masques sont distribués par personne. La jeune femme relate que les codétenues doivent ”s’asseoir ensemble, manger ensemble et dormir ensemble, en étant à peine espacées”.
22 avril. Les autorités sanitaires de Chiang Mai demandent la mise en place d’un protocole au sein des prisons de la région pour prévenir la propagation du virus.
Cas identifiés¶
2 novembre. Les personnes détenues sont de plus en plus nombreuses à être testées positives. En 24 heures, 515 nouveaux cas ont été détectés.
22 octobre. Les cas en détention augmentent : 120 nouveaux cas sont reportés.
11 octobre. Les cas en détention descendent à 80 cas.
4 octobre. Le pays rapporte 362 cas d’infection parmi les personnes détenues. Si le nombre de cas dans la population générale est en baisse, les cas en détention augmentent : 104 cas étaient rapportés le 3 octobre.
29 septembre. Le pays compte 178 cas en détention. Ce chiffre évolue constamment : 269 cas étaient rapportés le 28 septembre.
19 septembre. La prison du district de Muang est confinée après la découverte de 130 nouveaux cas.
16 septembre. La prison du district de Muang (Correctional Institution for Young Offenders) rapporte 64 cas. Les autorités prévoient une hausse pouvant atteindre les 1 000 cas. Malgré son nom, l’établissement accueille de nombreux détenus adultes, dont certains âgés de plus de 60 ans.
9 septembre. Le pays enregistre 631 cas de détenus testés positifs. Le nombre de cas en prison subit sa plus forte hausse depuis le début du mois.
6 septembre. Des leaders des protestations contre le gouvernement contractent le virus en détention, suite à leur arrestation à Bangkok. Les Nations unies s’inquiètent que ces derniers ne reçoivent pas les soins médicaux adéquats.
8 juin. Les autorités de Korat déclarent qu’aucun détenu des six prisons de la ville n’est positif à la Covid-19, après avoir testé tous les individus. Le personnel y est testé toutes les deux semaines. Les nouveaux détenus sont placés en quarantaine pendant deux semaines.
25 mai. Le ministère de la Santé recense 882 nouveaux cas positifs dans les prisons du pays.
17 mai. Huit établissements pénitentiaires procèdent à des tests sur les personnes détenues. Les autorités recensent 10 748 cas sur 24 537 détenus. La prison la plus touchée, située dans la région de Chiang Mai, compte 61% de personnes détenues positives sur l’ensemble de sa population carcérale.
22 avril. La prison de Chiang Mai recense 144 détenus et deux membres du personnel positifs. À la prison de Narathiwat, plus de 300 détenus et la moitié du personnel sont testé positifs. Les nouveaux prisonniers sont testés et placés à l’isolement.