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Brésil : pour les femmes, la drogue et les murs
Dans la troisième population carcérale mondiale, les femmes sont de plus en plus nombreuses
Le nombre de prisonniers y a triplé en 20 ans. Le Brésil compte désormais plus de 770 000 détenus et 2 600 prisons. Le nombre des femmes détenues, lui, est multiplié par six entre 2000 et 2016. Leur emprisonnement est dû, pour près de deux tiers d’entre elles, à des infractions liées aux drogues. L’Institut Terre, travail et citoyenneté (Instituto Terra, Trabalho e Cidadania, ITTC) s’intéresse à ces femmes et aux questions liées au genre, à la justice et aux drogues.
Cátia Kim est avocate. Elle collabore avec l’ITTC depuis deux ans aux projets “Genre et drogues” et “Femmes migrantes”. Marcela Verdade Costa Amaral est avocate, chercheure et contribue au programme “Justice sans murs”. Prison Insider les a rencontrées et leur a posé trois questions.
Les drogues constituent la principale cause de l'incarcération des femmes
L’ITTC cherche constamment à promouvoir la diminution du recours à l’emprisonnement
Instituto Terra, Trabalho e Cidadania (ITTC)
L’ITTC est une organisation de défense des droits humains brésilienne fondée en 1997, dont les objectifs sont l’éradication de l’inégalité de genre, le respect des droits et la lutte contre l’enfermement. Ses missions consistent à la fois à promouvoir l’accès à la justice, garantir le respect des droits des personnes détenues et produire des connaissances. Les champs d’action de l’ITTC sont les suivants : l’assistance directe aux personnes, le plaidoyer et l’éducation à la citoyenneté.
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