Bénin
Capitale — Porto-Novo
Population du pays
Taux d'incarcération (pour 100 000 habi…
i2016/ Ministère de la Justice et de la LégislationNature du régime
Indice de développement humain
i2016/ PNUDMinistère(s) en charge de l'administrat…
Nombre de personnes incarcérées
i31/07/2016/ ministère de la Justice et de la LégislationTaux d'occupation
Nombre d'établissements
Un MNP est créé
Femmes incarcérées
i31/07/2016/ Ministère de la Justice et de la LégislationMineurs incarcérés
i2016/ Ministère de la Justice et de la LégislationPourcentage de personnes en détention p…
i31/07/2016/ ministère de la Justice et de la LégislationLa peine de mort est abolie
Ouidepuis 2012
Le système pénitentiaire
Le parc immobilier
Le parc immobilier se compose, en 2016, de dix prisons :
- Cotonou,
- Porto-Novo,
- Ouidah, Abomey,
- Abomey-Calavi,
- Parakou,
- Lokossa,
- Natitingou,
- Kandi,
- Akpro-Missérété.
La moitié de ces prisons sont construites pendant la période coloniale, entre la fin du XIXe siècle et les années 1950.
Les prisons d’Akpro-Missérété et d’Abomey-Calavi sont les seules construites pour répondre aux standards internationaux (aires de jeux et de sport, salles d’apprentissage et de formation, bâtiments avec literie…).
Trois centres de sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence ont vocation à accueillir les mineurs en situation difficile.
Le nombre de cellules de garde à vue n’est pas publié. L’ouverture de 31 nouveaux commissariats et postes avancés, de 15 brigades de gendarmerie et le recrutement de 4500 policiers entre 2006 et 2016 s’accompagne de la création de nouvelles cellules de garde à vue. Le rapport alternatif de 2015 de la FIACAT et l’ACAT-Bénin1 dénonce les conditions de détention dans ces lieux.
Fédération internationale de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (FIACAT) et l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture au Bénin (ACAT-Bénin). ↩
Les personnels
Des gendarmes relevant du ministère de la Défense nationale et détachés auprès du Ministère de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme (MJLDH) assurent l’administration des prisons.
Les cellules de garde à vue et leur personnel dépendent des ministères de la Défense et de l’Intérieur.
Le ratio surveillants/prisonniers est d’environ un surveillant pour 70 prisonniers.
Le personnel est essentiellement masculin. Les prisons de Cotonou et d’Akpro Missérété comptent chacune une surveillante. Une étude sur le secteur de la sécurité et le genre en Afrique de l’ouest, réalisée en 2011, indique à propos du Bénin que les femmes représentent 3,25% des effectifs de la gendarmerie nationale (dont les agents affectés au service pénitentiaire).
Le ministère de la Famille met, le 30 juin 2016, 17 assistants sociaux à la disposition du MJLDH pour s’occuper des détenus mineurs. Ces personnels ne reçoivent pas de formation spécifique liée à leur cadre de travail.
Les surveillants pénitentiaires ne reçoivent aucune formation spécifique pour la garde et le soin des personnes privées de liberté en 2016.
Les prisons ne disposent pas de moyens de transport dédié au transfèrement des prisonniers. Des prestataires louent des véhicules, non adaptés et à des coûts très élevés.
Les personnes détenues assument un grand nombre de responsabilités. Ils sont agent de sécurité, agent affecté à la fouille des détenus, contrôleur des visites, guide pour les visites. Ils peuvent aussi être autorisés par les gardiens à pratiquer certaines activités : vendeur de fruits et légumes, de produits d’hygiène, etc. Les prisonniers assignés à ces tâches sont choisis pour leur ancienneté, la relation de confiance qu’ils ont avec les gardes et le pouvoir qu’ils exercent sur les autres détenus.
Ratio nombre de surveillants/nombre de détenus
0,014
Ratio nombre de personnel socio-éducatif /nombre de détenus
0