Norvège
Capitale — Oslo
Dernières mises à jour
L'administration pénitentiaire propose des activités aux personnes détenues
oui
Le Service pénitentiaire impose aux personnes détenues des activités en journée : travail, formations, programmes ou autres. Les prévenus ne sont pas tenus de prendre part à ces activités (loi sur l’application des peines, section 49).
-
L’administration pénitentiaire met en place, au début de l’épidémie, plusieurs mesures pour améliorer la situation des personnes détenues durant l’épidémie de Covid-19. Les prisonniers ont accès à de nouveaux livres et livres audio et à des jeux vidéo. Des exercices de yoga et de méditation sont présentés aux personnes détenues afin de les encourager à pratiquer une activité physique en celulle. Des jeux, par exemple des quizz, sont organisés quotidiennement, avec une récompense pour le gagnant.
Les personnes détenues sont autorisées à passer des appels vers l’extérieur
Les appels téléphoniques sont limités à 20 minutes hebdomadaires.1
Sivilombudsmannen (Ombudsman parlementaire), “Women in Prison: a thematic report about the conditions for female prisoners in Norway”(“Femmes en prison : rapport thématique sur les conditions de détention des femmes en Norvège”), 2017, p. 48. ↩
-
Les personnes détenues bénéficient, à compter du 13 mars, d’heures supplémentaires d’appel gratuites pour compenser les restrictions aux visites. L’administration pénitentiaire met également des tablettes à leur disposition.
Toutes les personnes détenues disposent d’un droit de visite
Les prévenus peuvent être temporairement privés de visite. La décision est prise par le juge.
-
Les visites reprennent le 22 juin dans tous les établissements pénitentiaires. Les visiteurs doivent préalablement répondre à un questionnaire médical. Des mesures d’hygiènes doivent être observées.
-
Les restrictions aux visites sont, le 20 mai, assouplies dans les établissements disposant de locaux adéquats et de personnels en nombre suffisant pour assurer le respect des mesures sanitaires.
-
Les visites sont suspendues, le 13 mars, hormis pour les avocats, la police et les ambassades. Ces visites auront lieu de part et d’autre d’une vitre de séparation. Il est recommandé de privilégier les échanges par téléphone ou visioconférence.
La loi prévoit un dispositif de permission de sortir
La loi sur l’exécution des peines prévoit la possibilité de permissions journalières pour travailler, suivre une formation, participer à un programme ou à des activités. Le Service pénitentiaire accorde les permissions de sortir journalières, en l’absence de mesures de sécurité contraignantes.
-
Les permissions de sortie sont à nouveau autorisées.
-
Les permissions de sortir sont suspendues en mars 2020 pendant l’épidémie de Covid-19. Elles restent possibles dans des circonstances exceptionnelles, sur décision du chef d’établissement.
La loi prévoit un dispositif d’aménagement de peine
-
Les mesures ayant permis, dans le cadre de la pandémie de Covid-19, la libération anticipée et la suspension d’exécution de peine prennent fin le 1er mai.
-
Une libération anticipée est accordée, le 16 mars, à 194 personnes dans le cadre des mesures de lutte contre la Covid-19 en prison. Les prisonniers condamnés à une peine inférieure à 90 jours sont libérés 10 jours avant la date prévue. La libération des personnes condamnées à une peine supérieure à 90 jours intervient 20 jours avant la date prévue. Celle des personnes condamnées à une peine supérieure à six mois intervient 30 jours avant la date prévue.