Pologne
Capitale — Varsovie
Dernières mises à jour
Un aménagement de peine est prévu pour les femmes enceintes ou avec des enfants en bas âge
Le chapitre 6, paragraphe 28 du Règlement du ministère de la Justice prévoit un aménagement de peine pour les femmes enceintes.
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Les femmes enceintes ou allaitantes condamnées ont droit à une promenade plus longue et à des achats supplémentaires de produits alimentaires autorisés à la vente dans la prison.
Certaines sanctions disciplinaires sont interdites à l’encontre de ce groupe de condamnées, telles que la privation de la possibilité de recevoir des colis alimentaires pour une durée pouvant aller jusqu’à 3 mois, la privation ou la limitation de la possibilité d’acheter des produits alimentaires ou du tabac pour une durée pouvant aller jusqu’à 3 mois et le placement en cellule d’isolement pour une durée pouvant aller jusqu’à 28 jours.
Conditions requises pour bénéficier d'une visite conjugale
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Il n’existe pas d’indications précises sur les conditions requises pour bénéficier d’une visite conjugale. L’avis du directeur de la prison est requis.
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Les visites conjugales sont considérées comme des “prix” pouvant être décernés à un condamné qui fait preuve d’un bon comportement. Une récompense peut également être attribuée au condamné pour l’inciter à améliorer son comportement, selon l’Art. 137 du Code pénal exécutif.
Les mères sont autorisées garder leur enfant auprès d’elles
oui, jusqu’à 3 ans
Sauf contre-indication médicale, une femme condamnée à une peine privative de liberté peut l’exécuter avec son enfant (art 87-4 du Code d’exécution des peines). L’accord du père est nécessaire.
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L’admission d’un enfant au “foyer” avec sa mère s’effectue sur la base d’une demande écrite présentée par cette dernière à la direction de la prison.
Les établissements disposent d'une bibliothèque
oui
Les prisons disposent généralement de plusieurs milliers de livres. Ceux-ci sont fournis par les bibliothèques publiques. Les livres en langues étrangères sont en nombre insuffisant.
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Selon les autorités, 62 % des personnes détenues déclarent accéder à la bibliothèque au moins une fois par mois et 18 % régulièrement sur des périodes de plusieurs mois.