Analyse
< image © Valentin Lombardi.

– Série “Sans toit, ni choix” (3)

Le jour de la sortie arrive, souvent sans crier gare. Commence alors pour de nombreuses personnes libérées un temps d’errance, marqué par les solutions d’hébergement d’urgence. Même les mieux préparées connaissent l’attente avant d’accéder à une solution d’habitat pérenne. Des dispositifs et programmes existent, ici et là, pour aider et accompagner vers un toit, peu importe sa forme. Ils sont portés par des organisations de la société civile. La concurrence est rude avec les besoins d’habitat des autres publics précaires.

Les démarches sont lentes face à l’urgence des situations d’errance.

Répondre aux besoins des personnes, c’est aussi interroger la forme d’habitat qu’elles souhaitent et qui serait le plus susceptible de leur convenir.

Des programmes d’aide financière peuvent également donner un coup de pouce utile aux personnes sortant de détention sans revenu.

Au sein de la Métropole de Lyon, plusieurs structures proposent des dispositifs de logement d’abord, dont le programme Passage porté par l’association Le MAS.

Le nombre de personnes incarcérées, et donc libérées, augmente dans de nombreux pays. Les financements tendent, eux, à suivre le chemin inverse.