Le Guatemala ratifie, en 2008, le protocole facultatif de la Convention contre la torture (OPCAT). Le Mécanisme national de prévention de la torture (MNP) créé en 2010, commence à être opérationnel en 2014.
Le MNP est constitué de dix rapporteurs - cinq titulaires et cinq suppléants - et d’un Conseil consultatif composé de personnes de la société civile. En 2015, sa dotation budgétaire est de 10 millions de quetzales (1.25 millions USD). Le MNP projette dans l’avenir d’établir des délégations dans différentes régions du pays.
Selon l’Association pour la prévention de la torture (APT) l’obstacle au bon fonctionnement du MNP réside dans le manque d’expérience de ses membres en matière médicale et juridique. Les rapporteurs actuels n’ont pas présenté de conclusions depuis leur nomination.
Le Sous-comité pour la prévention de la torture effectue sa première visite au Guatemala du 11 au 20 mai 2015. Son rapport reste confidentiel sur ordre du gouvernement gualtemaltèque. Le SPT signale publiquement ce qu’il appelle “les dysfonctionnements” du MNP, sans plus de précisions, en raison du caractère confidentiel du rapport.