Philippines
Capitale — Manille
Dernières mises à jour
L'administration pénitentiaire propose des activités aux personnes détenues
oui
Les opportunités de divertissement et d’apprentissage ne sont pas fréquentes.
Certaines prisons arrivent néanmoins à développer des activités. Celles-ci sont diverses : cours de morale dispensés par les organisations religieuses, chorale, cours de danse, ateliers manuels de réparation ou de peinture1.
Système D dans les prisons surpeuplées des Philippines“ dans Le Temps, 6 mai 2016. ↩
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La danse a rendu célèbres les prisonniers de la prison de Cebu. Les vidéos de leurs chorégraphies sont diffusées sur internet1. Ils participent, en 2010, à la promotion de “This is it” lorsque le chorégraphe de Mickael Jackson les contacte. Leurs shows sont visibles par les touristes et les visiteurs une fois par mois. Une boutique de souvenirs vend des objets réalisés par les prisonniers.
Un show télévisé de compétition de cuisine a lieu, en 2012, à la prison de New Bilibid. Il fait partie d’un programme de réinsertion préparant les prisonniers à un métier pour anticiper leur sortie et encourageant la camaraderie entre les différents gangs.
Les prisonniers de Cebu reprenant les chorégraphies de Thriller, Gangnam Style et dansant pour “This is it”. ↩
Les mineurs détenus sont séparés des adultes
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L’administration délègue à des prestataires privés tout ou partie de la gestion des établissements
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Un projet de construction de prison voit le jour sous l’ancien gouvernement. Le nouvel établissement aurait une capacité de 26 880 places. Il serait ainsi l’une des plus grosses prisons du monde. Il accueillerait les personnes détenues à la prison de New Bilibid et à l’Institution correctionnelle pour femmes. Le gouvernement offre un contrat de 1,1 milliard de dollars pour sa construction et sa gestion pour 23 ans par une entreprise privée. Le projet est repoussé malgré l’intérêt de trois multinationales1.
“Philippines offers private firms $1.1 bln tender to build, maintain jail” dans Reuters, 16 mars 2015 et “Three Philippine frims in race for $1.1 bln prison project” dans Reuters, 26 juin 2015 (en anglais). ↩
Nombre d’évasions
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Le début de l’année 2017 connait une série d’évasions. La prison de Kidapawan est attaquée début janvier 2017. Une centaine d’hommes armés permettent l’évasion de 158 prisonniers. Ils appartiennent, selon les autorités, à une faction dissidente du front Moro islamique de libération (MILF). Un gardien meurt au cours des deux heures d’affrontements1.
Treize prisonniers d’un poste de San Fernando se procurent, en février 2017, des outils pour couper le métal. Ils s’évadent en sciant leurs barreaux. Ils sont poursuivis pour des infractions liées à la drogue2.
“Philippines : évasion massive après l’attaque armée d’une prison” dans RFI, 4 janvier 2017 ↩
“Thirteen esacpe in prison break near Manila” dans Al Jazeera, 26 février 2017-03-08 ↩
Les actes individuels de protestation sont recensés
oui
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Une manifestation contre le directeur de la prison de Quezon tourne, en octobre 2016, à l’émeute. Les prisonniers s’opposent à la réunion, dans un même dortoir, des personnes suspectées de trafic de drogue. Le directeur souhaite leur faire suivre un programme spécifique incluant de la thérapie, du sport et des activités spirituelles. Les prisonniers montent sur le toit d’un bâtiment et jettent des objets. Des membres d’une équipe spéciale viennent renforcer les gardiens. L’émeute dure plus de deux heures. Quatre gardiens et 35 prisonniers sont blessés. Les droits de visites sont suspendus en conséquence. L’isolement prévu est maintenu1.
“39 injured in Manila City jail noise barrage” dans GMA News Online, 13 octobre 2016 (en anglais). ↩