Italie
Capitale — Rome
Dernières mises à jour
Des personnes ou des organisations extérieures sont autorisées à intervenir
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Les intervenants extérieurs et les bénévoles sont, en 2018, au nombre de 16 838.
Des lieux sont dédiés à l’exercice du culte
dans tous les établissements
Tous les établissements disposent d’un lieu de culte catholique.
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Antigone relève que 22% des établissements visités en 2018 ne disposent pas de lieux de culte autre que catholique. Un grand nombre de personnes détenues exerce sa religion en cellule, sans possibilité de pratique collective.
Des formations à distance sont proposées
Les régimes de détention restrictifs et le manque d’intervenants ou de professeurs impliquent souvent des formations à distance.
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Le projet eWriting, initié en 2017, propose aux détenus de participer à des ateliers d’écriture créative en ligne avec des professionnels. Le projet mobilise 60 participants, dont 15 femmes et prisonniers soumis à un régime de haute sécurité.
Les personnes détenues sont autorisées à passer des diplômes ou des concours
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Les personnes détenues ayant réussi un diplôme universitaire sont, en 2018, au nombre de 28. Les études supérieures les plus prisées sont celles en sciences sociales et politiques, littérature et droit.
Autorité(s) responsable(s) de l’enseignement et/ou de la formation professionnelle
ministère de l’Éducation, de l’université et de la Recherche
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Le ministère de l’éducation, de l’université et de la recherche établit, en 2019, un accord avec le ministère de la justice afin de renforcer l’enseignement au sein des prisons.
Les personnes détenues peuvent disposer d’un réfrigérateur
oui
Toutes les cellules ne disposent pas de réfrigérateur. Leur installation relève des autorités pénitentiaires et civiles régionales.
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L’administration pénitentiaire installe, en novembre 2019, 400 réfrigérateurs dans les cellules de la prison napolitaine de Poggioreale. Cette décision de l’administration répond notamment à la visite ad hoc effectuée par le MNP quelques mois auparavant.
Des régimes alimentaires spécifiques sont proposés
Des régimes spécifiques sont proposés aux personnes souffrant de pathologies, comme le diabète. Plusieurs établissements proposent des repas hallal. Les personnes de confession musulmane sont autorisées, lors du Ramadan, à prendre leur repas après le coucher du soleil.
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L’association Antigone rapporte que sur une centaine de prisons visitées en 2018, 75 proposent un régime hallal.
Les personnes détenues ont accès à un point d’eau
en cellule
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Antigone relève, en 2018, que 43% des prisons visitées ne disposent pas régulièrement d’eau chaude en cellule.
Les établissements pénitentiaires sont adaptés aux besoins des personnes détenues en situation de handicap
quelques établissements
Deux établissements, la casa circondariale de Bari et la casa di reclusione de Parme, sont spécialement aménagés pour les personnes détenues en situation de handicap. Ils disposent des équipements et du personnel nécessaires.
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L’association Antigone souligne “une insuffisance absolue des prisons italiennes pour accueillir les personnes handicapées”. Elle observe que 30 % seulement des prisons visitées en 2017 disposent d’espaces aménagés. Le nombre des cellules adaptées est insuffisant et les personnes handicapées doivent compter sur la solidarité de codétenus ou du personnel.
L'administration pénitentiaire tient un registre spécifique des personnes détenues en situation de handicap
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Les personnes détenues en situation de handicap physique ou moteur sont, en 2015, au nombre de 628. Moins de la moitié d’entre elles sont placées dans des cellules adaptées.
Certaines catégories de condamnés ne peuvent pas prétendre à des aménagements de peine
Les personnes condamnées pour association criminelle en lien avec la mafia ne peuvent bénéficier d’aménagement de peine sauf à coopérer avec la justice.
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L’Italie est condamnée par la CEDH, en 2019, dans l’affaire Viola c. Italie pour la peine à perpétuité sans aménagement de peine possible et les conditions de détention inhumaines qu’elle impose aux détenus condamnés par des faits terroristes ou par des liens avec un groupe mafieux.
Toute allégation ou tout soupçon de mauvais traitement infligé à un détenu est enregistré
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Le CPT consulte, lors de sa visite en 2019, les dossiers médicaux des prisonniers se plaignant de mauvais traitements de la part du personnel. Il y relève de nombreux incidents. Il recommande à l’administration pénitentiaire d’enregistrer plus sérieusement l’ensemble des incidents, attestés ou prétendus, ainsi que d’étendre le réseau de vidéosurveillance.