France
Capitale — Paris
Dernières mises à jour
Les textes prévoient des visites inopinées du MNP
oui
-
40,33 % des établissements pénitentiaires visités l’ont été, en 2018, de façon inopinée. Ces chiffres ont évolué comme suit :
- 2014 : 81 % de visites inopinées,
- 2015 : 47,46 % de visites inopinées,
- 2016 : 45,04 % de visites inopinées,
- 2017 : 43,46 % de visites inopinées.
Nombre de visites d’établissements pénitentiaires par le MNP
22
Trois établissements pour mineurs, huit maisons d’arrêt, une maison centrale et dix centres pénitentiaires.
-
Le nombre des établissements pénitentiaires visités a été de 31 en 2014, de 27 en 2015, de 26 en 2016, de 21 en 2017.
Nombre de décès en détention
243
(dernier chiffre publié)
-
Un collectif d’associations recense, tous les ans, un certain nombre de décès en détention et organise un hommage aux morts de la prison. En 2019, le plus jeune de ces morts avait 17 ans, et le plus âgé, 67 ans. La liste publiée ne fait pas mention des établissements dans lesquels ont lieu ces décès.
Budget de l'administration pénitentiaire
-
Taux d'occupation
116,5 %
-
-
Les maisons d’arrêt affichent un taux d’occupation global de 141 % en 2018, avec 1 472 matelas au sol. Ce taux demeure inchangé par rapport à l’année précédente.
Trois établissements affichent un taux d’occupation supérieur à 200 %. Ce nombre était le même en 2017.
Les taux d’occupation tendent à augmenter dans les établissements les plus surpeuplés. Par exemple, le nombre d’établissements affichant un taux d’occupation compris entre 150 % et 200 % augmente en 2018. Leur nombre a augmenté de 11 par rapport à l’année précédente (37 en 2017 et 48 en 2018). À l’inverse, les établissements affichant des taux inférieurs à 100 % tendent à se multiplier en 2018. Huit nouveaux établissements sont concernés en 2018 (132 en 2017 et 140 en 2018).
Évolution du nombre de mineurs incarcérés
-
-
Le CGLPL visite, en 2018, cinq quartiers et trois établissements pénitentiaires pour mineurs. Il ne note pas de surpopulation, mais une augmentation très nette du taux d’incarcération des mineurs. Il constate que cette croissance s’explique par l’incarcération accrue de mineurs étrangers non accompagnés.
-
-
Les conditions d’hygiène dans les établissements se dégradent, en 2018, durant un mouvement social de 15 jours. La grève affecte 115 des 188 établissements pénitentiaires. L’accès aux douches, la distribution de produits d’hygiène et les services de nettoyage du linge ou d’enlèvement des ordures sont perturbés ou interrompus.
-
-
Un mouvement social a lieu en 2018 dans 115 des 188 établissements pénitentiaires. Il dure 15 jours. L’accès et la continuité des soins, notamment l’entrée des médecins et la distribution des médicaments, sont perturbés.
Les personnes détenues sont classées selon leur niveau supposé de dangerosité
oui
-
Le placement en établissement à très haut niveau de sécurité devrait uniquement être destiné aux personnes présentant un comportement jugé dangereux ou exécutant une longue peine. Le séjour devrait être limité dans le temps. Certaines des personnes y sont, dans les faits, placées à cause d’un comportement agité. Le CGLPL estime que ce traitement ne leur est pas adapté et constitue “un régime d’isolement à grande échelle qui ne dit pas son nom”.
-
-
Certaines mesures de sécurité se durcissent au cours de l’année 2018. L’accès des détenus aux activités ou au travail est restreint. Des protocoles très stricts tels que l’usage fréquent des tenues de maintien de l’ordre et l’intervention d’équipes locales d’appui et de contrôle sont appliqués.
Les recommandations du MNP sont suivies d'effet
dans quelques cas
-
Le CGLPL et la CNCDH soumettent, en 2018, des observations écrites à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Elles argumentent que les conditions de détention des prisons françaises portent atteinte à l’article 3 de la CEDH, relatif à la prohibition de la torture. Elles jugent aussi que les recours existants ne permettent pas de faire cesser ces atteintes aux droits fondamentaux.
Les personnes détenues disposent
d’un lit
La surpopulation est telle que toutes les personnes détenues ne disposent pas d’un lit.
-
Le recours à des matelas posés au sol n’est pas que la conséquence directe de la surpopulation. Certains établissements dont le taux atteint jusqu’à 180 % n’ont pas besoin de recourrir à cette pratique.
-
Près de 1 400 personnes sont contraintes, en 2019, de dormir sur un matelas posé à même le sol. Elles étaient plus de 1 500 en 2018.
Les personnes détenues sont autorisées à passer des diplômes ou des concours
-
Les derniers chiffres-clés de l’administration pénitentiaire datés du 1er janvier 2018 font état, pour l’année scolaire 2016-2017, des chiffres suivants : 3377 personnes ont réussi un diplôme de l’Education nationale. Le taux de réussite globale a été de 76,5 %.
L’encadrement a été assuré par 520 enseignants du premier ou du second degré, équivalent à 504,4 ETP (équivalent temps plein). Cette prise en charge est complétée par des heures supplémentaires effectives et l’intervention de 1 158 vacataires ; cela représente 4 369 heures supplémentaires effectives par semaine (sur 36 semaines), soit 208 ETP du premier ou du second degré. Cela a permis de scolariser 82 % des mineurs. 24 % des majeurs ont été scolarisés de manière régulière (personnes détenues ayant suivi avec assiduité un enseignement durant au moins 3 semaines ou un module de plus de 20 heures).
3 377 personnes détenues ont réussi un diplôme de l’Éducation nationale : certificat de formation générale (CFG), diplôme national du brevet (DNB), certificat d’aptitude professionnelle (CAP) ou brevet d’étude professionnelle (BEP), baccalauréat, diplôme d’accès aux études universitaires (DAEU) et ceux de l’enseignement supérieur. Le taux de réussite global a été de 76,5 %.
2 770 personnes détenues ont passé un diplôme attestant de compétences linguistiques : Diplôme Initial de Langue Française (DILF) et Diplôme Elémentaire de Langue Française (DELF) ; 2 543 ont été diplômées, soit un taux de réussite de 91,8 %.
Près de 55 % des personnes scolarisées plus de 20 h l’ont été dans des formations portant sur l’acquisition des savoirs de base (français langues étrangères, alphabétisation, illettrisme, remise à niveau et certification de formation générale). Près de 80% l’ont été dans un niveau inférieur au niveau 4 (soit le 2nd cycle général).1
Direction de l’administration pénitentiaire, “Les chiffres clés de l’administration pénitentiaire”, octobre 2018, p. 10. ↩
La surpopulation se concentre dans certaines catégories d'établissements
oui
Cette surpopulation se concentre essentiellement dans les maisons d’arrêt où sont incarcérés les prévenus et les personnes condamnées à de courtes peines. Elle affecte davantage les établissements d’Outre-mer.
Voir la carte
-
-
Le taux d’occupation dans les maisons d’arrêt atteint 140 % en moyenne. Les prisons de Carcassonne et de Nîmes dépassent même les 210 %.
-
-
Une usine de produits chimiques de la société Lubrizol s’incendie, le 26 septembre, à Rouen. Les détenus de la maison d’arrêt, située à seulement un kilomètre de l’usine, présentent des symptômes de stress et de déshydratation.
La direction du centre pénitentiaire affirme avoir distribué de l’eau et mis à disposition une équipe médicale.
Une avocate représentant deux prisonniers saisi le tribunal afin d’exiger des tests sur l’eau et sur l’air de l’établissement. La prison constituerait un espace idéal pour mesurer la présence de substances toxiques dans l’air car celui-ci reste condensé dans les cellules à cause de l’aération inadaptée.
Le président du tribunal n’a pas jugé urgent de faire ces analyses ou d’apporter des soins spécifiques aux prisonniers. L’administration pénitentiaire affirme, dans un communiqué de presse, avoir été uniquement alertée des maux de tête, que le personnel médical aurait traité.
Certains détenus ont décidé de porter plainte collectivement et d’autres à titre personnel.
-
Deux avocates portent plainte, début août, contre le personnel de la prison de Rennes-Vezin.
Un détenu de 37 ans est fouillé à nu après un parloir, à la fin du mois de mars. Un surveillant lui demande de faire une flexion, le prisonnier refuse. Il est menotté dans le dos et emmené au quartier disciplinaire par cinq surveillants. Ces derniers lui auraient provoqué une torsion de l’épaule. Il a une “incapacité totale de travail” (ITT) de dix jours suite à l’agression. Il n’a pas retrouvé la mobilité de son épaule quatre mois plus tard, selon son avocate. Le détenu est privé d’accès au culte et aux formations suite à sa plainte.
Un détenu âgé d’une vingtaine d’années porte également plainte suite à une privation de son traitement médical. Il est représenté par le même cabinet d’avocats.
Le CGLPL publie, en juin 2019, le rapport relatif à une visite effectuée, en janvier 2017, au centre pénitentiaire de Rennes-Vezin. Le rapport met en lumière les violences de la part d’une partie du personnel pénitentiaire à l’encontre des prisonniers. La Contrôleure générale saisi le ministère de la Justice à ce sujet en juillet 2017, mars 2018 et février 2019 sans obtenir une réponse.
-
-
Le projet de nouveau code de justice pénale des mineurs prévoit, en cas de délit, des mesures éducatives ou de sûreté durant le délai de trois mois fixé pour une première audience.
La détention provisoire serait possible pour les mineurs de moins de 16 ans uniquement en cas de révocation du contrôle judiciaire.
Âge à partir duquel un mineur peut être incarcéré
13 ans
Leur emprisonnement reste exceptionnel en dessous de 16 ans.
-
La garde des Sceaux présente, le 17 juin 2019, un projet de nouveau code de justice pénale des mineurs. La présomption d’irresponsabilité s’appliquerait aux enfants âgés de moins de 13 ans. Un accent particulier est également mis sur les mesures éducatives judiciaires. Le code présente de nombreuses dispositions destinées à alléger les dispositions applicables aux mineurs.
-
-
La Mairie de Poissy lance, le samedi 1er juin 2019, une consultation citoyenne sur le déménagement de la prison implantée en ville. L’établissement, jugé vétuste, regroupe encore 200 personnes condamnées à de longues peines. Selon le maire, “la commission de sécurité émet des avis négatifs sur l’établissement depuis cinq ans”. Il propose la transformation de l’établissement en un lieu culturel. Les autorités ministérielles favorisent, quant à elles, la rénovation du site. Le vote se poursuit jusqu’au 16 juin 2019, soit par le biais d’une application disponible sur smartphone, soit aux points de vote prévus à cet effet.
-
Le préfet du Nord déclare, dans un arrêté du 30 juillet, que le futur établissement pénitentiaire de Loos est d’utilité publique. Cette nouvelle prison pourra accueillir 840 places dont 720 exclusivement pour le centre pénitentiaire et 120 pour un accompagnement vers la sortie. Elle sera divisée en quatre quartiers : un pour les mineurs, un d’isolement, un disciplinaire et un consacré à l’accueil et à l’évaluation.
Nombre de décès attribués à un suicide
131
119 personnes se sont donné la mort, en 2018, en détention et 12 hors détention (hôpital, permission de sortie…)
-
Un détenu âgé de 27 ans se suicide le 28 avril 2019 dans la prison de Luynes. Il avait effectué trois quarts de sa peine en hôpital psychiatrique. Il était, selon son avocat, dans l’attente d’une expertise psychiatrique avant son procès. L’avocat envisage de porter plainte, au nom de la famille de son client, contre l’Administration pénitentiaire et le ministère de la Santé.
Les téléphones sont situés
- dans les cours de promenade
- dans les coursives
- dans les cellules
Les cabines téléphoniques (appelées aussi “points phone”) installées dans les cours de promenade ou dans les coursives sont seulement disponibles en journée. Certaines cellules commencent à être équipées d’appareils téléphoniques. La confidentialité n’est presque jamais garantie.
-
La ministre de la Justice ordonne, en juillet 2019, l’installation des cabines téléphoniques dans chaque cellule de la prison de Condé-sur-Sarthe. Cette mesure vise à lutter contre la présence illicite des téléphones portables. Ces téléphones ne permettent pourtant pas la réception d’appels, le prisonnier doit faire enregistrer des numéros auprès de l’administration au préalable, avec un justificatif attestant des destinataires. Cette mesure serait contournée par les détenus, d’après le syndicat Force Ouvrière, en demandant au destinataire de transférer l’appel vers un autre numéro non-enregistré auprès de la direction.
Selon le syndicat Force Ouvrière, les écoutes téléphoniques ne peuvent pas se faire en temps réel car les créneaux d’appel ne sont plus respectés et les moyens alloués sont insuffisants.
Des politiques de prévention du suicide sont mises en œuvre
oui
Les politiques de prévention du suicide se succèdent mais ne parviennent pas à faire diminuer leur nombre de manière significative.
-
Des mesures de prévention sont mises en place afin d’éviter les suicides. Les nouveaux arrivants font l’objet d’un suivi particulier afin d’éviter le choc carcéral. Ils sont placés dans un quartier spécifique pendant les huit premiers jours de leur incarcération. Une évaluation est effectuée pour déterminer leur état psychologique.
Un codétenu de soutien, formé par la Croix-Rouge, est assigné à certains prisonniers. Cet accompagnement est effectué de manière bénévole. Le dispositif est mis en place sur avis de l’administration pénitentiaire ou si un bénévole se manifeste de lui-même. La direction de l’administration pénitentiaire reconnaît l’apport des codétenus de soutien pour réduire l’isolement des détenus à risque. Elle rappelle cependant que cette mesure ne doit pas se substituer à la formation du personnel et considère que les rondes régulières sont un moyen efficace pour éviter les suicides.
Les détenus à risque sont placés dans une cellule de protection d’urgence. Les meubles sont arrondis et scellés au sol, la télévision est derrière une protection en plexiglas et le linge est en papier déchirable pour éviter les pendaisons. Cette mesure est implémentée en attente d’un suivi hospitalier.
-
-
Le centre de détention de Neuvic, en Dordogne, expérimente une Unité de réhabilitation pour usagers de drogues (Urud). Le dispositif compte seize places. L’équipe est composée d’un médecin, d’une psychologue, d’éducateurs et de surveillants.
Les détenus peuvent intégrer de module respect si l’incarcération se prolonge, sous condition de signer un contrat. Ils se voient confier plus de responsabilités dans le but de les impliquer davantage. Les deux référents de ces structures témoignent du changement d’attitude des prisonniers. Ils n’auraient commis aucune agression depuis presque un an.
Le programme réunit tous les détenus chaque matin pour des ateliers de médiation. ils préparent leur repas et font le ménage. Des ateliers de lecture, d’écriture et d’improvisation sont organisés.
L’administration pénitentiaire dispose d’un système de recensement informatique
-
Le gouvernement vote, au printemps 2019, la création de 7 000 places en prison avant la fin du quinquennat du président Emmanuel Macron.
Toute allégation ou tout soupçon de mauvais traitement infligé à un détenu est enregistré
-
-
Une enquête est ouverte suite à une plainte déposée par des surveillants de la prison de Lille-Sequedin contre un détenu pour des violences. Les faits auraient eu lieu le 24 mai. Le prisonnier nie l’agression et affirme avoir subi des violences.
M. B avait passé vingt jours au quartier disciplinaire et devait sortir le 24 mai 2019. Les surveillants qui le raccompagnaient au quartier de détention affirment avoir été insultés et menacés par le prisonnier.Le prisonnier affirme avoir été menotté, frappé, étranglé et mis à nu. Il serait resté deux jours sans habits et aucun drap.
La directrice de la prison lui impose la sanction maximale, soit trente jours d’isolement. Le détenu ne bénéficie pas de l’assistance d’un avocat commis d’office, malgré l’avoir réclamé. Il affirme avoir reconnu les faits dont il était accusé par peur des représailles. Les images des vidéosurveillances concordent pourtant avec sa version des faits. Un médecin légiste lui accorde six jours d’incapacité totale de travail, à cause de nombreuses ecchymoses et plaies sur son corps, de traces d’étranglement et de possible fracture de côte.
Le parquet indique, début juin, que l’enquête place davantage le prisonnier en victime qu’en agresseur.
-
-
Les femmes transgenres ont difficilement accès aux activités et au travail, à l’exception d’un atelier de peinture et d’un cours de français). Elles ont donc un revenu très faible.
-
Malgré qu’aucune loi n’encadre de manière détaillée le placement en détention des femmes transgenre, il est prévu de le faire en fonction de l’état civil. Julia Poirier, déléguée de l’association Genepi, dénonce le non-respect de cette consigne par l’administration pénitentiaire. Le choix d’affectation se base souvent, dans les faits, sur le sexe biologique.
-
La directrice du centre pénitentiaire de Caen a mis en place des mesures spécifiques à l’égard des femmes transgenre. Elles peuvent inscrire un nouveau prénom sur leur carte d’identité interne à la prison, accéder à des vêtements féminins et bénéficier de permissions de sortir pour faire des épilations définitives ou acheter des sous-vêtements.
Les personnes LGBTQI+ sont détenues dans des quartiers ou des cellules séparés
dans la plupart des cas
La prison de Fleury-Mérogis dispose d’un quartier réservé exclusivement aux personnes trans. Entre 20 et 30 personnes y séjournent généralement. L’association ACCEPTESS-T intervient en soutien.
-
Les femmes transgenres sont placées dans les établissements pour hommes, comme dans la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis. Elles sont placées dans un quartier spécifique, où elles subissent de fait un régime d’isolement.
Les surveillants et le personnel de santé leur adressent la parole au masculin, ce qui est source de conflit.
Les femmes transgenres sont souvent incarcérées pour des courtes peines. Une réforme judiciaire, présentée en avril 2019 par la garde des Sceaux, vise à favoriser les peines alternatives pour les courtes peines de prison. Cela pourrait réduire le nombre de femmes transgenre incarcérées.
-
-
On dénombre, au 1er janvier 2018, 4112 personnels des services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP). Les personnels des SPIP assurent le suivi des personnes placées sous main de justice et aident à la décision judiciaire (aménagement de peine), et à préparer la sortie. Ils sont aussi en charge de la vie culturelle de l’établissement.
Les autres personnels sont, au 1er janvier 2018, répartis ainsi :- 542 personnels de direction
- 5 309 personnels administratifs
- 701 personnels techniques
- 1 513 autres (contractuels, aumôniers…)
Évolution de la capacité d'accueil des établissements
-
-
Le nombre de centres pénitentiaires est croissant : 55 en janvier 2018. Ils étaient 54 en janvier 2017 et 50 en janvier 2016. Le nombre des places “opérationnelles” (nombre de places de détention disponibles dans les établissements pénitentiaires) augmente régulièrement :
- 59 765 au 01/01/2018 (+1,8 % sur l’année 2017)
- 58 681 au 01/01/2017 (+0.2 % sur l’année 2016)
- 58 561 au 01/01/2016 (+1.2 % sur l’année 2015)
- 57 841 au 01/01/2015 (+0.6 % sur l’année 2014)
Un livre-blanc sur l’immobilier pénitentiaire est remis au ministre de la Justice en avril 2017. Il aborde principalement la construction des nouvelles prisons, le recrutement et la formation des personnels et l’intégration des établissements dans leur territoire.