Liban
Capitale — Beyrouth
Taux d'incarcération (pour 100 000 habi…
i10/2023Population du pays
Nature du régime
Indice de développement humain
0,744(92/188)
Taux d'homicide (pour 100 000 habitants)
Ministère(s) en charge de l'administrat…
ministère de l’IntérieurUn décret du 28 a…
Nombre de personnes incarcérées
i10/2023Taux d'occupation
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i2022Un MNP est créé
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Femmes incarcérées
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i10/2022Pourcentage de personnes en détention p…
i08/2023La peine de mort est abolie
nonLa peine de mort…
Contact avec l'extérieur
Droit de visite
Toutes les personnes détenues disposent d’un droit de visite
Les jours et horaires des visites sont fixés par le directeur de la prison. La durée de la visite ne peut dépasser 15 minutes.1
Les familles rencontrent, depuis 2020, plus de difficultés à rendre visite à leur proche : suspension et/ou réduction des visites pour éviter la propagation de la Covid-19, augmentation du coût des déplacements due à la hausse du prix du pétrole.
article 69 et suivants du décret n°14130 ; articles 50 et 52 du décret n°6236 ↩
Personnes autorisées à la visite
- les membres de la famille
- les proches
Le nombre de personnes autorisées par visite est limité à quatre. Ce nombre n’est pas restreint s’il s’agit de membres de la famille proche du détenu : parents, enfants, conjoint (article 70 du décret n°14130).
Le Centre libanais des droits humains signale, en 2010, que près de la moitié des établissements pénitentiaires ne sont pas équipés de parloirs adéquats. Les personnes détenues à Jbeil sont contraintes de communiquer avec les visiteurs à travers la fenêtre étroite de l’unique porte métallique donnant sur les cellules. Les rencontres entre détenus et visiteurs ont lieu, à la prison de Jeb Jennine, dans un couloir sombre et entre des grillages.1
À la prison de Roumieh, un espace appelé Ad-Dar (le foyer) est mis en place pour permettre aux détenus de rencontrer leur famille et leurs proches en privé.2
Centre libanais des droits humains, “Prisons du Liban : préoccupations humanitaires et légales”, 2010, p. 28. ↩
Comité des Nations unies contre la torture, “Examen des rapports soumis par les États parties en application de l’article 19 de la Convention, Rapports initiaux des États parties attendus en 2001“, 14 avril 2016, § 319 p. 61. ↩
Les visites s'effectuent sans dispositif de séparation
De dispositifs de séparation sont souvent présents. Des observateurs font état du bruit permanant et du manque d’intimité des parloirs.
Les personnes détenues sont autorisées à recevoir la visite de leurs enfants ou de mineurs proches
oui
Les visiteurs peuvent apporter de la nourriture (sauf à la prison de Roumieh), des vêtements, des livres et des revues aux détenus (article 60 du décret n°14130).
Le rapprochement familial n’est pas prévu. De nombreuses personnes sont incarcérées loin de leur famille et de leurs proches.
Correspondance
L’échange de courrier est autorisé
oui, sous conditions
Les personnes détenues peuvent, selon le règlement intérieur, envoyer deux lettres par semaine, aux jours et heures fixés par le directeur de la prison. Elles doivent être courtes et précises. Ces conditions ne sont pas requises pour des courriers adressés aux juges d’instruction, aux procureurs généraux et aux avocats.1
Ensemble contre la peine de mort, Carole Berrih et Karim El Mufti, “Vivants sans l’être : mission d’enquête, Liban“, 2020, p. 91. ↩
Appels téléphoniques
Les personnes détenues sont autorisées à passer des appels vers l’extérieur
Les longues coupures quotidiennes de courant électrique et l’approvisionnement irrégulier en cartes téléphoniques prépayées ne permettent pas aux détenus de communiquer régulièrement avec leur famille par téléphone.
Les personnes détenues sont autorisées à appeler
- les membres de la famille
- les proches
Les téléphones sont situés
sur les coursives